Un point de vue d´Yves Bonnefoy dans le journal Le Monde du 5 février 2003 :
Vous me demandez comment je prends la nouvelle de la vente aux enchères de la collection d’André Breton. Avec tristesse, avec un mouvement de refus.
A priori, je ne suis pourtant nullement hostile à la dispersion de ce qui fut assemblé. Regrettable, condamnable, l’atteinte aux instruments de travail, par exemple les bibliothèques savantes. Triste, la vente des œuvres ou des objets, souvent peu nombreux, dont quelqu’un avait fait son bien avec tant d’affection et parfois si peu de moyens qu’ils en étaient devenus son être même, lequel se dissipe donc une seconde fois, maintenant.