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Soutien Brice Petit - Jean-Michel Maulpoix

mardi 1er novembre 2005 (Date de rédaction antérieure : 28 mars 2024).

hers amis,

Nous restons mobilisés autour de Brice Petit et Jean-Michel Maulpoix en attendant l’audience en appel, dont nous apprenons que la date vient d’être différée. Nous vous rappelons que près de 6000 euros sont parvenus à JMM pour exprimer cette solidarité nécessaire.

Nous recevons quotidiennement des messages nous informant d’affaires similaires : cela nous confirme dans l’idée que cette affaire est symbolique et exemplaire, tout simplement parce qu’à chaque étape la question de la langue, et son détournement, a été posée. Et que le choix arbitraire de Jean-Michel Maulpoix, enseignant, écrivain et critique reconnu, président de la Maison des Ecrivains, pour relais d’une narration de l’affaire (celle pour laquelle Brice Petit a été relaxé le mois dernier) sur son site personnel crée un précédent qui nous concerne tous de très près, concernant le droit Internet.

Nous vous communiquons ci-dessous une nouvelle réflexion de Jean-Michel Maulpoix.

Merci de rester avec nous vigilants, et réaffirmons ensemble notre soutien. Et si le tribunal confirmait l’amende pour diffamation prononcée le mois dernier, ce serait notre fierté, via cette solidarité financière, de l’assumer collectivement pour JMM et BP.

Nous vous confirmons combien votre présence, et que vous nous l’ayez manifestée, est précieuse pour JMM et BP.

Les coordinateurs : François Bon - Benoît Conort – Corinne Godmer

Rappel : merci de ne pas utiliser la case “répondre” de votre logiciel mail, mais nous adresser tout courrier à l’adresse suivante : soutien_bpjmm@tierslivre.net – les chèques de soutien sont à rédiger à l’ordre de Jean-Michel Maulpoix, et envoyer à Comité de soutien BP-JMM, 4 rue Saint-Martin, 27 630 Dampmesnil.
Historique, liens, documents : http://www.tierslivre.net/spip/rubrique.php3?id_rubrique=16

En finir ...

Contrairement à ce que nous vous annoncions il y a quelques jours, "l’affaire Brice Petit" ne sera pas jugée à l’audience du 17 novembre par la Cour d’appel de Montpellier.
Retenu par un autre procès ce jour-là, l’un des avocats sollicite un report.

En finir avec cette pénible affaire, tel est pourtant le souhait de chacun : nous espérons qu’il ne faudra pas attendre trop longtemps une nouvelle audience.

En finir ne signifie pas se résigner à tourner la page. Chacun peut l’observer : l’actualité la plus immédiate appelle à la vigilance. Les récentes émeutes survenues à Clichy-sous-Bois après la mort de deux jeunes gens électrocutés en voulant échapper à un contrôle de police confirment l’exécrable climat qui règne là où l’on croit pouvoir imposer "l’ordre républicain" en augmentant le nombre de policiers et de C.R.S.

En finir avec les désordres, tel est l’unique mot d’ordre du moment : pour que règne la paix civile, faut-il donc envoyer la troupe dans nos banlieues, ainsi que le demande un syndicat de police ?

En finir avec "la racaille" et "éradiquer la gangrène", ainsi qu’y appelle le Ministre de l’Intérieur, est-ce en ayant recours au Karcher ou au flash-ball que l’on y parviendra ?

En finir, oui, il le faudrait, mais d’abord et avant tout avec la surenchère sécuritaire et les paroles blessantes : il pas de pire incitation à la violence que le rapport vexatoire infligé à un citoyen, quel qu’il soit, par un représentant de l’ordre.

Jean-Michel Maulpoix

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