En réponse à :
9 octobre 2009, par Ernest Fouinet (1799-1845)
Quand le matin, à l’heure où la nature n’est réveillée qu’à demi, à l’heure où le soleil va se lever, vous contemplez, du haut du rocher presque inaccessible d’Ehrenbreitstein, le Rhin qui coule majestueusement à vos pieds, entre deux remparts de verdure encore voilés de brumes, votre imagination aime à errer dans le vague et le mystérieux de cette perspective. Elle remonte le fleuve, tantôt resserré entre d’étroites limites, tantôt s’épanouissant comme un lac, ici réfléchissant de riants paysages, là de (...)