En réponse à :
6 septembre 2009, par Laurent Margantin
1.
L’enfance, pays idéal. Tellement idéal que tout poète, tout écrivain se projette vers elle comme vers l’Eden. Même le moins naïf, le plus incisif, le plus lucide donc, y retourne avec un visible bonheur. Retourner en enfance, c’est immanquablement trouver sa lignée et sa ligne, sa voie, son destin.
Tout part de la racine, y revenir c’est s’assurer de la croissance de l’arbre, de son assise.
Ainsi l’homme qui adore le monde redécouvrira toutes les scènes d’enfance où la réalité se donnait à lui (...)