En réponse à :
7 mai 2007, par Serge Velay
Au printemps de 1968, quelqu’un écrivit sur les murs de la Sorbonne : " J’ai quelque chose à dire mais je ne sais pas quoi. " Je fais miens, aujourd’hui, ce désir et cette impossibilité de dire. Parce que j’aurai à montrer pourquoi les journées de Mai furent un événement dont on ne revient pas, je ne peux préjuger du tour que prendra mon témoignage.
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Je ne prête pas à mon propos une autre légitimité que le tumulte qui m’assaille et l’oubli qui menace. Si je prends la parole, c’est aussi pour (...)