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23 octobre 2010, par Françoise Rétif
On ne fait que commencer d’entrevoir ce que fut le dialogue poétique d’Ingeborg Bachmann et de Paul Celan, qui furent à la fois si proches et si étrangers l’un à l’autre, dans la poésie et dans la passion qui les lièrent simultanément.
Le dialogue fut rien de moins que sentimental : rude, âpre, sans concession ; deux conceptions de la vie et de l’écriture se rencontrèrent souvent, se heurtèrent plus souvent encore, car par-delà ce qui les liait et ce qui les séparait, il fallait compter aussi avec le (...)