En réponse à :
18 septembre 2012, par Béatrice Commengé,
Pierre Torset
L’instant, c’est une lumière sur un paysage. Certains jours, à l’aube ou au crépuscule, l’or rose du ciel parvient à transformer la boue, à embraser la rouille, à cuivrer la peau. Un soleil invisible transforme le tableau. La flaque devient miroir, dans lequel se reflète le rouge de la poupe d’un cargo embourbé dans la vase, encore debout, au loin. Ce rouge jamais vu sur les flots, ce rouge anti-rouille de la coque immergée au temps de la splendeur. Splendeur délaissée, abandonnée en attente de (...)