En réponse à :
23 novembre 2002, par Hervé Chesnais
C’est à croire que, descendant de la berline, vous êtes seul debout sur la plaine. Le soleil rase les étendues givrées et c’est en longues membranes violacées que la nuit se déchire. La matinée transparente exacerbe votre raideur tandis que vous scintillez du plastron qui rappelle la cuirasse des anciens centurions. C’est l’aide de camp qui suggère ce parallèle, en escompte un sourire. Vous ne souriez pas. Ebloui du monocle, il tente de s’orienter, un peu girouette, un peu dérisoire tant les repères (...)