En réponse à :
4 février 2001, par Predrag Matvejević
A la fin du printemps 1992, je me suis rendu en Italie. Comme il était interdit de survoler l’espace aérien croate à cause de la guerre, j’ai pris le train de Zagreb à Trieste, puis l’avion jusqu’à Turin, où devait avoir lieu un débat sur "la littérature est-européenne et les nouvelles frontières". J’avais l’intention de parler de l’architecture de la frontière, des "bornes en temps que signes", des limites naturelles parce que créées par les rivières, les vents et les montagnes, de celles artificielles (...)