En réponse à :
12 juillet 2009, par Serge Velay
Se débâillonner et libérer la vie emprisonnée.
Je ne sais pas d’autre manière d’écrire selon cette nécessité, en combinant le vécu et l’intelligence théorique pour se porter à la pointe de son ignorance ou de son savoir ; en ne s’adressant qu’à des solitaires, jamais à des groupes ; et en usant du style comme on joue du couteau ou l’on assemble les pièces d’une bombe. Agencer les mots en sorte que ma phrase mourrait d’un seul mot coupé, je n’ai jamais cru devoir écrire autrement, et me livrer à cette (...)