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31 mai 2007, par Isabelle Eberhardt (1877-1904)
Un matin, les pluies lugubres cessèrent et le soleil se leva dans un ciel pur, lavé des vapeurs ternes de l’hiver, d’un bleu profond.
Dans le jardin discret, le grand arbre de Judée tendit ses bras chargés de fleurs en porcelaine rose.
Vers la droite, la courbe voluptueuse des collines de Mustapha s’étendit et s’éloigna en des transparences infinies.
Il y eut des paillettes d’or sur les façades blanches des villas.
Au loin, les ailes pâles des barques napolitaines s’éployèrent sur la moire du golfe (...)