En réponse à :
septembre 2002, par Zineb Benali
15 juin
Tahar Djaout a été tué par ceux qui veulent une Algérie à genoux. Il était des nôtres parce qu’il était l’ami, le frère de certains d’entre nous. Il était des nôtres parce que sa chronique journalistique depuis longtemps était attendue, lue et discutée. Ses mots nous touchaient chaque semaine.
Il est des nôtres parce que nous pratiquons ces textes et que sa mort nous questionne sur notre rôle, nous, les agitateurs de mots.
" J’ai le geste entravé mais le Verbe libre ", disait le bateleur, poète et (...)