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22 juin 2005, par Béatrice Commengé
Dans le Jardin Public de Trieste, on a volé la tête de Svevo, celle que j’avais photographiée le 14 Février 1996, dans l’éclatante lumière de midi, froide et bleue. Claudio Magris m’apprend que c’est la troisième fois qu’elle disparaît, la troisième fois que, du buste de l’écrivain, il ne reste que le piédestal de marbre sur lequel est toujours gravé : "Italo Svevo, Romanziere (1861-1928)". Le nom a perdu son visage. Ce visage de bronze souriant que j’observe sur ma photo - costume, cravate, gilet, faux (...)