En réponse à :
7 août 2022, par Victor Segalen
Au dompteur éternel des cimes de l’esprit : Frédéric Nietzsche
TÖ-BOD
I
Des ailes... Non. Le vol plumeux n’a que faire aux sommets des cimes
Où jeux d’ouragans ne portent pas.
Ce n’est plus d’un frisson léger que se dompte ici cette rime.
Mais saccadant le roc sous mon pas,
A droit de vie à gré de mort, méprisant la plaine marine,
D’un pied dur j’aborde ta colline,
Bod, o Tö-bod, o THIBET ! lutrin du monde chantant,
J’ose en toi ce poème exaltant.
Qu’il n’aille point « comme l’oiseau qui se (...)