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4 juin 2013, par Carole Zalberg
Rarement lecture d’une œuvre aura donné à ce point la sensation de cheminer au cœur des mots, d’y voyager comme dans une forêt dense qui attire, inquiète, avale, où l’on ne se repère que par trouées, mais alors ébloui et comblé, tous sens repus d’une poésie généreuse, vitale.
C’est que l’écrivain habite la langue, s’y est inventé, de lectures en écriture, des racines et des ailes avant d’y trouver, avec le somptueux "Shâb ou la nuit" le chemin vers sa vérité.
Cécile Ladjali l’écrit dans son dernier roman : elle (...)