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POINT DE CHUTE (extrait)
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1.
Ce qu’il reste à voir par delà les brumes
démenties de l’orgueil,
Le ballet des accessoires, leurs parades à damner
L’imposture de se croire et tant mieux que d’aventures
Les décors monochromes et les grandes révisions
Quand la force de façonner
Entre tes mains de vouloir se déride
Et dans tes yeux
L’appel du large chaque jour plus bleu
Comme le bleu de l’ennui…
2.
À ne plus vouloir s’amuser que des miettes
En conscience
et, dévoré de vide et de plénitude en lutte,
Négliger au dernier jour de la diète
états d’âme
et métamorphoses…
3.
Tu vois tout ce qui s’anime et se meurt pourtant,
L’horizon d’un visage que la lumière cuivre au couchant,
Le prolongement d’un mot dans l’ingénuité des gestes non contenus
Le dialogue végétal et la vie totalitaire
Que tu crains et admire…
4.
Ton interaction infime
Manifeste
Majestueuse
dans ce microcosme d’étoiles folles où tu résides,
aussi vraie que vaine,
a la vie devant elle…
5.
Avant qu’ils n’aient tes rêves
Outrages face médocs et noctambules buvant le vivre sans plus savoir
La nuit si douce
Dans ce système las de penser
L’ultime pierre d’un édifice qui n’a de fin que sa fuite
Et chaque fois la même chose…
6.
Crois en la joie quand elle t’étreint
Discrète ou toute puissante
Sa main est une couronne
Ses dents sont de lumière
Et ses lauriers faits de lys…
7.
L’Incidence succincte
ou totale
D’un on ne se lasse jamais de faire
Comme l’on croit bon
Dans le bouillonnement de ses viscères amusées par tant de nourritures en substance
à d’autres instances soumises…
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8.
C’était dans le goût des fruits presque trop mûrs
Et le parfum capiteux des fleurs carnassières
Ce bleu troublé
au travers de branches
tendues vers la lumière
Un jardin fleurissant de tendresse
et d’efforts
au front du nom
Liberté.
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