Je suis né en 1973 à Saint-Ouen. Je me consacre au théâtre à 19 ans. Je participe à plusieurs projets nationaux et tournées. Parallèlement à cela je publie dans plus d’une centaine de revues et anthologies et neuf ouvrages à compte d’éditeur dont le dernier à venir « Seuls les enfants vont plus vite que la lumière ! » aux Editions Luna Rossa. J’anime mensuellement la section poésie du comité de lecteur de la Médiathèque Persépolis à Saint-Ouen.
Pour écrire de la poésie , il faut selon moi tuer symboliquement le Père… Et pour moi, le Père, c’est ce crapuleux Rimbaud ! J’ajoute que pour être poète, il faut en finir avec la poésie de papa et maman… C’est ce que j’évoque dans mes textes : aucune compromission ni complaisance avec ce que j’écris, par respect pour moi-même et pour le lecteur, qui a la responsabilité de reprendre la place qui est la sienne dans le poème. Oui, le lecteur fait parti du poème !
Je n’écris pas si je ne me surprends pas. C’est la règle que je m’impose en poésie. Autant dans la forme que dans le fond.
J’écris seulement à partir de ce que je connais le mieux, c’est-à-dire moi-même. Voilà pour le côté mégalomaniaque ! Je me veux infréquentable en poésie moderne, avec la conviction d’écrire pour témoigner. Nique la poésie à sa mémère qui fait rimer amour avec toujours ! J’ai les balloches pour dire que le poète
n’est pas quelqu’un de gentil, loin de là…Que représente la poésie dans ma vie ? Est-ce qu’elle me sauve ?
Non ! Qu’elle me laisse tranquille, la poésie… Je ne l’utilise que comme outil, et c’est très bien comme ça !
Est-ce que le lecteur lui me sauve ? Voilà la véritable question. Le lecteur est le centre de gravité de l’auteur et de ses créations, selon moi. Que représente le lecteur dans ma vie ? La page blanche pour sûr !
Si j’avais un poète à vous présenter je choisirais Richard Brautignan « Pourquoi les poètes inconnus restent inconnus ». Cet auteur ne fait pas dans la dentelle. Il témoigne avec une fausse naïveté de lui-même et de son environnement en utilisant une prose candide et réduite à son plus simple appareil… Il est irrattrapable ! Insaisissable ! Dans tes dents !!
Je citerai aussi les poètes de la Beat Generation, Kerouac, Ginsberg, Burroughs, Pélieu… Avec lesquels j’ai évolué, mûri en poésie contemporaine. Merci à Eux.
Parutions :
« Ca va passer sur l’écume des jours » Editions Les Adex/2018
« Comme sur le pont d’un bateau ivre » Editions Les Solicendristes/2019
« Sur l’astéroïde B-612 » Hors-série Chats de Mars/2019
« La symphonie du trouble bipolaire » Le Contentieux/2020
« Je n’ai pas encore la phrase entière » Editions Associatives Luna Rossa/2021
« Pop Art Poésie » Projet conceptuel Editions Associatives Luna Rossa/2022
« S’il vous plait ne m’obligez pas à devenir le plus grand des poètes ! » Editions Poétisthmes/2022
« Si vous m’emmerdez je reviens à la génération suivante ! » Editions La Page Blanche/2023
« 8 items/8 textes mis en voix par le Collectif Mumuration/2023
« Seuls les enfants vont plus vite que la lumière Editions Associatives Luna Rossa/2023