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Pascal Comelade : « J’appartiens à la baraque des phénomènes, pas à celle du conservatoire » 

mardi 20 juillet 2010, par Guy Darol

Pascal Comelade déballe le jars du bruit et c’est son tribut à Gaston Chaissac qu’il admire. Ce fourmillant jamais en panne d’invention ne tarit pas au sujet de la littérature. Il va d’Arthur Cravan à François Caradec en flânant, sans pratiquer d’effort de mémoire. Il vit avec Alphonse Allais, Raymond Queneau et Georges Darien depuis son plus jeune âge. C’est la littérature qui l’amène, comme une collision, vers la bande dessinée et le rock’n’roll. De tout cela il est question ici mais aussi de notre époque « où toute espèce de poésie humaine a disparu. » Pascal Comelade est un homme en colère. Il dit l’inanité des festivals d’été où l’on ne découvre plus rien sinon un réseau marketing. Il dit l’imposture de la world music, une « caricature de la culture hippie. » Je vous laisse découvrir ce qu’il pense de la (nouvelle) chanson française et de Jo Privat. On peut dire qu’avec ce musicien résolument catalan la dialectique est toujours en mesure de casser des briques. Entretien réalisé en 2007.


Guy Darol :
Votre attachement à la culture catalane est tel que vous n’hésitez pas à rallier à la cause les noms d’Arthur Cravan, de Francis Picabia ou encore de Marcel Duchamp. Qu’ont-ils à voir avec votre géographie intérieure ?

Pascal Comelade : Ils sont tous relationnés au pays. Ils y ont vécu. Ils y ont été actifs. Arthur Cravan, c’est le match de boxe à Barcelone contre Jack Johnson en 1916. J’ai toujours eu de l’admiration pour des individus liés les uns aux autres. Chaval, Topor, Queneau, Perec, Willem, Darien, Caradec, il y a une lignée évidente. La majorité des livres importants qui sont dans ma bibliothèque ont un rapport avec François Caradec. L’argot, les farces et attrapes, Alphonse Allais, Lautréamont, Caradec, voilà ma culture de base. Quand on découvre ça à 15 ans, on développe un sens de l’humour, une distanciation, un mépris total pour tout ce qui est dogme, religion. Ça m’a amené vers la BD et le rock’n’roll. Les deux lieux qui m’intéressent le plus aujourd’hui.

Guy Darol : La Catalogne est riche d’une histoire musicale touffue. Pouvez-vous nous en ouvrir l’accès ?

Pascal Comelade :
Les principaux compositeurs pianistiques sont, selon moi, Mompou, Albéniz et Granados. Mais la figure qui m’a principalement intéressée, c’est celle de Ricardo Viñès, un très beau cas. Venu à Paris, il est devenu le révélateur, au piano, de Satie, Ravel, Debussy, Chabrier. Joseph Oller est un autre cas. Lui, il a inventé l’Olympia, le Moulin Rouge, les montagnes russes du Luna Park y compris le PMU. On considère qu’il est le premier imprésario de l’histoire du spectacle. C’est lui qui a trouvé le mot music-hall. À partir de Viñès, toute une génération de catalans s’installe à Paris par souci d’universalité. Segundo de Chomon, inconnu au bataillon et pourtant précurseur de Méliès avec lequel il travailla, est l’inventeur du travelling. Xavier Cugat, mort en 1999, est parti aux Etats-Unis dans les années 1930 où il fonda le premier big band. Je les aime tous car ils avaient un désir d’universalité tout en demeurant attaché à leur propre pays. C’est dans ce pays que sont nées les premières utopies socialistes et libertaires. Narcisse Monturiol, souvent cité par Dali, est le premier inventeur du sous-marin et un utopiste de premier plan. Ces choses-là durent encore et on peut les toucher du doigt. Il y a six ans quand tout s’est cassé la gueule en France pour moi, je suis revenu à Barcelone. Je me suis positionné comme un musicien barcelonais. Depuis 2002, on peut dire que j’ai bétonné le terrain.

PASCAL COMELADE © BECAUSE

Guy Darol : La littérature mais aussi la peinture sont consubstantielles de votre philosophie musicale. De quelle manière avez-vous été influencé par Gaston Chaissac ?

Pascal Comelade :
Chaissac a dit : « Je pratique l’argot de la peinture. » J’ai voulu faire l’argot du bruit. Musicalement, je suis en lien avec lui. On connaît les ficelles mais on n’a pas été à l’école. Avec un mélange de chance et de travail, on se dit qu’on va inventer notre propre style, notre propre couleur, notre propre grain. Personnellement, je suis en dehors du système de la musique occidentale qui t’oblige à te remettre en question. Je fais le même disque depuis trente ans. L’avant-gardisme m’est totalement étranger. Chaissac est hors mouvement, hors école. Comme moi. Ce qui veut dire que je n’ai rien à voir avec le minimalisme, le virtuosisme. Je fais du surhumain. J’appartiens à la baraque des phénomènes pas à celle du conservatoire.

Guy Darol : En pratiquant l’éloge des lutheries insolites, êtes-vous nostalgique d’une utopie sonore ?

Pascal Comelade : Je suis très malheureux dans notre époque où toute espèce de poésie humaine a disparu. Aujourd’hui, je ne vois que le degré zéro, le fascisant, le merdeux. Je ne vois que du gris. Autrefois, la musique était bien plus jouissive. Je pense à Frank Zappa, aux Residents, Heartbreakers, Damned. Ça fusait, ça jaillissait. Avec les punks, on a cru évacuer les dogmes mais en réalité, on y est revenu.

Guy Darol : Est-ce qu’on peut entendre votre musique comme un agencement de ritournelles frénétiques, de comptines sans paroles ?

Pascal Comelade : Je dis toujours que le même passage musical peut te faire rire un jour, pleurer le lendemain et vomir le surlendemain. C’est tout le mystère de la musique instrumentale et de ses effets sur l’individu. Cette musique n’a pas encore été sérieusement étudiée. Mon propos est le suivant : je fais de la musique instrumentale, un point c’est tout. Et ce n’est ni de l’illustration sonore ni de la musique d’ambiance. Dans ce domaine, je n’ai d’affinités qu’avec le Penguin Cafe Orchestra.

PASCAL COMELADE © DAVID RUANO

Guy Darol : Avec des titres comme Back To Schizo ou J’irai verser du nuoc-mam sur vos tripes, doit-on penser à Boris Vian, Gilles Deleuze ou René Viénet ?

Pascal Comelade :
La réponse est René Viénet. Avec ses films La dialectique peut-elle casser des briques ? et Une petite culotte pour l’été, l’auteur d’Enragés et situationnistes dans le mouvement des occupations est mon principal inspirateur.

Guy Darol : Il vous est arrivé de vilipender l’influence anglo-saxonne et cependant, je note au fil de vos réalisations des présences aussi peu méditerranéennes que celles de Robert Wyatt, Ray Davies, Charles Mingus, Vince Taylor et PJ Harvey.

Pascal Comelade : C’est 80% de ma culture. Le cinéma que je préfère est américain. Alors, bien sûr, il y a une domination mondiale de la variété mais ça n’a aucune incidence sur ma vie quotidienne. Aujourd’hui, c’est plutôt la chanson française qui me casse les couilles. Je n’aime aucun groupe français, à l’exception de Metal Urbain. Eux, ils ne se mettent pas une casquette sur la tête, un foulard autour du cou. Pigalle, les Garçons Bouchers ont fait ça très bien. Mais la messe est dite. J’aime des gens comme Jo Privat mais j’ai horreur des clichés avec lesquels on fait une action culturelle. Jo Privat, ce n’est pas poussiéreux. À l’heure actuelle, je ne vois que des poseurs qui font référence à la pire variété des années 1970. Ça me fait froid dans le dos.

Guy Darol : La world music, « notion néo-impérialiste périphériquement capitalisée », dites-vous. Et pourquoi donc ?

Pascal Comelade :
La world music est un phénomène parti des anciennes nations impérialistes. C’est une caricature de la culture hippie. Comme le Guide du routard ou les festivals d’été en France. Il n’y a pas un festival qui te fasse découvrir quoi que ce soit. C’est un pur réseau marketing. La France est un pays qui a une vision touristique du monde. Le concept de world music me fait gerber. Quant à la chanson française, c’est un frein absolu au développement des autres musiques et un mouvement plus que réactionnaire. Voici une génération qui ne cite jamais ses sources. Elle ne te dit pas qu’elle plagie les Négresses Vertes. Non, elle te parle de Brassens, de Brel ou de Léo Ferré.

Guy Darol : Que s’est-il passé depuis Psicotic Music’ Hall ? Avez-vous traversé des temps difficiles ou opté pour des chemins underground ?

Pascal Comelade :
Pendant une décennie, j’étais chez Delabel où je sortais deux albums par an avec un système promo qui faisait penser que j’existais. Un jour le système s’arrête. Tu disparais. En vérité je n’ai jamais cessé de travailler. Et cela dure depuis trente ans. Car le travail n’est pas lié à la notoriété. J’ai continué à sortir deux disques par an mais à Barcelone. En France, tu es dans le système ou à la marge. Maintenant que je suis chez Because, je ne sais pas où je vais mais je n’ai aucune appréhension. Je n’ai pas de carrière en jeu.

Guy Darol : Vous venez de réaliser l’incroyable, un Best Off antéchronologique de votre foisonnement. Comment avez-vous trié ?

Pascal Comelade :
J’ai mis trois ans pour faire ce disque. Monofonicorama est l’autre volet de Back To Schizo, lequel est lié à la première période, celle qui démarre en 1975. Je voulais évacuer le côté archives, faire un disque qui s’écoute du début à la fin. Il me fallait un objet qui permette de me resituer, comme une carte de visite. J’ai besoin de réactiver ma situation en France.

PASCAL COMELADE - BACK TO SCHIZO (1975-1983)

Guy Darol  : Vous faites beaucoup de scène sans être pour autant un animal d’estrade. Comment jugez-vous cette pratique ?

Pascal Comelade :
Avec mes musiciens, nous nous sommes débarrassés de beaucoup d’oripeaux du spectacle. On monte sur scène pour faire notre travail le mieux possible. On met nos tripes sur la table, comme ça se pratique dans le milieu du jazz. Nous, on a évacué les paillettes et la plume dans le cul. Le sourire entendu, les choses théâtrales me font chier. Je refuse la pose.

Guy Darol : Quelle est la teneur de Métode de Rocanrol  ?

Pascal Comelade :
Le titre date de cet hiver où j’étais en discussion avec des gens qui cherchaient des classifications à mon sujet. On me parlait de musique d’ambiance alors que toute ma vie j’ai écouté du rock’n’roll. Au passage, il n’y a pas un zeste de rock’n’roll dans ce disque. Métode, ça s’écrit sans H en catalan ou dans le langage SMS. Pas d’invités célèbres sur cet album où je suis quasiment tout seul avec l’ancien batteur d’OTH, le saxophoniste Pep Pascual et un tromboniste. C’est la continuité de Psycotic Music’Hall. De la mélodie. Un travail sur la mélodie. Beaucoup de grand piano sur la base des titres. Avec les saletés habituelles, mes guitares en plastique. J’ai récupéré un piano Michelsonne, une marque de jouets des années 1950. C’est un piano à trois ou quatre octaves avec un son magnifique. Tiges métalliques et marteaux en bois. Je crois que ce disque est de facture moins bordélique qu’avant. Il est le reflet de l’orchestre depuis deux ans.

PIANOS MICHELSONNE

Guy Darol : Comment voyez-vous l’avenir du disque ?

Je crois beaucoup dans les beaux objets, les tirages limités, des collaborations avec des plasticiens. L’avenir, pour moi, c’est le disque-objet.

DISCOGRAPHIE COMPLETE

FLUENCE
LP. Pôle Records (F) Pôle 005 - 1975.
Peinture de la pochette : Jacques Fournel.

SÉQUENCES PAÏENNES
EP. Parasite (F) PAR 001 - 1978.
Photographie : S. Terayama.

READY-MADE
EP. Parasite (F) PAR 004 - 1980.

SLOW MUSIC
K7. Eurock (USA) - 1981.

PARALELO
LP. Parasite (F) PAR 002 - 1981.
Peinture de la pochette : D. J. Ciccolini.

IRREGULAR ORGANS
K7. Parasite (F) PAR 004 - 1982.

SENTIMIENTOS
LP. Dys (USA) 14253 - 1982
Photographies : Pierre Bordes.

LOGIQUE DU SENS
K7. Tago-Mago (F) - 1983.

BEL CANTO ORQUESTRA
K7. Galerie Medamothi (Montpellier) - 1983.
(Réédité par Ding-Dong-Disk (Hollande) - 1984.

BEL CANTO ORQUESTRA


LA DIALECTIQUE PEUT-ELLE CASSER DES BRIQUES ?
Single - Monsieur Vinyl Records (F) MVR 008 - 1984.

PRÉCIS DE DÉCOMPOSITION BRUITISTE
K7. Autoproduction (F) - 1984
Pascal Comelade David Cunningham.
Emballage boîtier - Noëlle Tissier.

MILANO ENARMONISTO
K7. LMD/UMYU (E) - 1984.

SCÈNES DE MUSIQUES RALENTIES
K7. Auf den Nil (Italie) - 1984.
Produit par Victor Nubla.

FALL OF SAÏGON
Maxi 6 titres - ATEM (F) ATEM 7013 - 1984.

THE BEAT GOES ON - SWEET LITTLE SIXTEEN
K7. Autoproduction (F) - 1984
Emballages - Jacques Fournel

DETAIL MONOCHROME
LP. Les Disques du Soleil et de l’Acier (F) DSA 54002 - 1984.
Dessin-Illusion Production.
Réédité en CD, couplé avec l’album "Bel Canto" par le label G3G (G3PC7) - 2003.

BEL CANTO
LP. DSA (F) DSA 54011 - 1987.
Édité en 1986 au Portugal par le label "Alma Romata").

EL PRIMITIVISMO
LP. DSA (F) DSA 54011 - 1987.
Édité en Espagne en 1988 par le label DRO.
Réédité en CD par le label G3G (G3PC3) - 1996.
Peinture de la pochette : CEESEPE.

ROCK DEL VENENO
EP. DSA (F) DSA 54012 - 1988.

CENT REGARDS
LP. G3G (G3PC1) - 1989.
Réédité en CD (G3PC6) - 2002.

33 BARS
CD. WAVE (Japon) EVA 2011 - 1989.
Peinture de la pochette : Laurent Roche.

IMPRESSIONISMES
CD. WAVE (Japon) EVA 2004 - 1989.
Compilation.

EL ERMITAÑO
EP. G3G Tarot single IX, Barcelona - 1991.

RAGAZZIN’ THE BLUES
CD. Delabel/Virgin (F) DE 030936 - 1992.

Edition d’un 45t single (« patafisiskal polska / i put a barbara steele on you)

D’une K7 (delabel).Re-issue de l’album sur G3G.

TOPOGRAPHIE ANECDOTIQUE
CD. Delabel (F) DE 030940 - 1992.
Compilation.

YO QUIERO UN TBO
Single. Festival de còmics de Catalunya - 1993.
(Avec Ricardo Solfa). Produit par Marc Grau.

HAIKUS DE PIANO
CD. WAVE (Japon) EVA 2038 - 1993.
Peinture de la pochette : Max.

TRAFIC D’ABSTRACTIONS
CD. Delabel (F) DE 031111 - 1994.
Peinture de la pochette : Robert Combas.

DANSES ET CHANTS DE SYLDAVIE
CD Delabel (F) DE 394272 - 1994.
Compilation de reprises.
Photographie : Renaud Montfourny.

EL CABARET GALÀCTIC
CD. Delabel (F) DE 8401602 - 1995.
Peinture de la pochette : Willem.

UN SAMEDI SUR LA TERRE
CD. Delabel (F) DE 841841-2 - 1996.
Bande originale du film.

TANGO DEL ROSSELLÓ
CD. Pascal Comelade - DSA SP 001 - 1996.
Peinture de la pochette : Marc Fourquet.

MUSIQUES POUR FILMS, Vol. 2
CD. Delabel (F) DE 841806 - 2 - 1997.
Peinture de la pochette : Alex Barbier.

UN TAL JAZZ
CD. SA (F) DSA 54050 - 19897.
CD. Octave (F) OCT 97 - 1997.
Peinture de la pochette : Frederic Amat (DSA), Gerard Jacquet (OCT).

OBLIQUE SESSIONS
CD. DSA (F) DSA 54054 - 1997.
Avec Jac Berrocal, Pierre Bastien, Jaki Liebezeit (Can).

ZUMZUM-KA
CD. G3G (Barcelona) G3PC5 - 1998.
Musique du ballet de Cesc Gelabert.

L’ARGOT DU BRUIT
CD. Delabel (F) DE 8459692 - 1998.
Avec PJ Harvey, Jean-Hervé Peron (Faust), Toti Soler.
Peinture de la pochette : Gaston Chaissac. Dessin : Enric Casasses.

Edition d’un CD pour la FNAC (4 titres live)
édition d’un CD single promo « love too soon » avec PJ Harvey.
Les 3 chansons avec PJ Harvey figurant sur son album "B.Sides and rareties,1991/2001,UK

PASCAL COMELADE - L\’ARGOT DU BRUIT © 1998

LIVE IN LISBON
CD. DSA (F) DSA 54068 - 2000.
Peintures de la pochette : Stefano Ricci.

ANDRÉ LE MAGNIFIQUE
CD. Delabel (F) DE 7243849346-2 - 2000.
Bande originale du film.

OBLIQUE SESSIONS 2
CD. DSA (F) DSA 54069 - 2000.
Avec Richard Pinhas.
Peinture de la pochette : Jacques Monory.

POP SONGS DEL ROSSELLÓ, Vol. 1
CD. Octave (F) - 2000.
Avec Gerard Jacquet.

MUSIQUES DE GENRE
CD. Sonic Factory (Hong-Kong) - 2000.
Compilation.
Dessin de la pochette : Ceesepe.

VISCA LA LLIBERTAT
CD. DRAC (Catalogne) DRAC 8505602 - 2000.
Album de Jaume Sisa, produit par Pascal Comelade et Jordi Batiste.

SWING SLANG SONG
CD 8 titres. Delabel (F) DE 8955902-9 - 2000.
Avec PJ Harvey.

10e ANNIVERSAIRE
CD. F.I.D. (Perpignan) - 2000.
CD inclus dans le livre édité à l’occasion du 10e anniversaire de la Foire Internationale du Disque, Perpignan.
Illustration : Franck Margerin. Texte : Philippe Manœuvre.

AIGUA DE FLORIDA
CD. CAVE CANIS (Barcelona) - 2000.
CD inclus dans le numéro 9 de la revue CAVE CANIS (Barcelona).

SEPTEMBER SONG
CD. Delabel (F) DE 8496562-4 - 2000.
Avec Robert Wyatt (CD 6 titres).

PASTIS CATALAN
CD. Octave.HC. Museu d’Art Modern, Céret - 2000.

HYMNE DU MIAM
CD.Single. MIAM (F) HC. - 2000.
Réalisé pour le "Musée International de l’Art Modeste", Sète.
Avec Général Alcazar.

LA ILLA DEL HOLANDÈS
CD. Discmedi (E) DM 620-02 - 2001.
Bande originale du film.

POP SONGS DEL ROSSELLÓ, Vol. 2
CD. Octave (F) - 2001.
Avec Gerard Jacquet.
Peinture de la pochette : Anita Garcia.

PSICÒTIC MUSIC’HALL
CD. DRAC/Virgin (C) DRAC 8119472 - 2002.
CD. Delabel (F) DE 8124272 - 2002.
Editions parallèles d’un CD single (Drac),d’un CD promo en pochette simple et d’un Vinyle 25 cm (delabel).
Peinture de la pochette : Laurent Roche. Photographie (Delabel) : Antoine Giacomoni. Texte (DRAC) : Jaume Sisa. Dessin (DRAC) : Loustal.

MÚSICA POP
CD. G3G (Barcelona) G3GPC8 - 2003.
Répertoire de musiques populaires de Catalogne Nord.
Peinture de la pochette : Perejaume.

LOGICOFOBISME DEL PIANO EN MINÚSCUL
CD inclus dans le catalogue de l’exposition "Pascal Comelade i la seva orquestra d’instruments de joguina" (Museu del Joguet de Catalunya/KRTU) - 2003.

CAFÉ COMPLETO
CD inclus dans la revue MATADOR (N° 6), Madrid - 2004.

BACK TO SCHIZO
CD. Musea (F) - 2004.
Compilation de musiques électroniques réalisées entre 1975 et 1985.
Photographie : Toni Iacoponelli.

LA FILOSOFIA DEL PLAT COMBINAT
CD. Discmedi (Barcelona) - 2004.
Peinture de la pochette : Hervé di Rosa. Dessins : Willem, Max, Loustal, Alex Barbier.
Photographie : Les Krims.

ESPACE DETENTE
CD.V2 (F), 2004
Bande originale du film

P . COMELADE / P . LOSTE
CD. Autoproduction (F) 2005
Edition de 50 copies réalisée avec le peintre Patrick Loste.

ESPONTEX SINFONIA
CD Discmedi-Barcelona -2006 (distribution Socadisc)
Artwork :Carlos Pazos.

LA MANERA MES SALVATGE
CD Discmedi-Barcelona -2006
Avec Enric Casasses.

PC/JL VILA
CD auto-production (F) 2006
Réalisé avec le peintre JL Vila.

SOMMER VORM BALKON
CD normal records (Allemagne)
BOF du film de Andreas Dresen.

STRANGER IN PARADIGM
Vinyle 25cm –CCAM- 2006
Edition de 1000 copies pour le 23me festival "musique action" de Vandoeuvre.

CERET DE TOROS
CD ADAC 2006
Edition de 500 copies
Avec la Cobla Mil.lenaria
Peintures de Claude Viallat.

ALEX BARBIER CHANTE
CD foyer laique de Fillols 2006
Edition de 350 copies pour le 10me festival de BD de Fillols.

PC/Victor NUBLA
CD auto-production,Barcelona 2006
Edition de 50 copies d’un album inedit enregistré à Gracia en 1984.

BAR ELECTRIC
BOX 4 CD –G3G Records-Barcelona 2006
Compilation 1975/2005
Artwork:Zush/Evru.

MONOFONICORAMA
CD Because. Compilation 2007
(inédits,live,raretés,etc…1992/2005

MÈTODE DE ROCANROL
CD Because. Album 2007
Artwork : Les Krims

PASCAL COMELADE - METODE DE ROCANROL

A FREAK SERENADE
CD Because. Album 2009
Artwork : Charles Berberian

PASCAL COMELADE - A FREAK SERENADE © 2009

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Ecrits Monophoniques Submergés
Pascal Comelade
Editions Camion Blanc, 1999

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LE SITE DE PASCAL COMELADE
http://www.myspace.com/comelade

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