...Espoirs, malgré tout (enfin, malgré beaucoup ...), ...promesses/résolutions [auto-promesses... “de marin[e]” ?], angoisses, peurs, regrets, manques, cris et chuchotements, hurlements raisonnements... les mots, paroles diverses/égales, con-/dis-sonances, seraient toujours trop/pas assez : mieux vaut (semel in anno..., “une fois n’est pas coutume”...), se dire, "Je n’ai pas des mots".
Ou alors dire les plus frustes, c’est vrai ; mais alors aussi respirer, sourire, "qu’est que vous faites, Madame, il fait si chaud.. ;", "Vive les révolutions !", "ça va ?", "on fait aller..." sont galvaudés, manger aussi l’est, et naître, [en] mourir, se révolter et non, sens&nonsense, Que faire ?, qu’est qu’on fait ?... un panettone ou non, alors, est galvaudé, par l’usage le ré-usage, ou non.
"L’”homme” est old fashion", dixit un type sympathique (mais... ne commençons pas avec les exergues... type "Un homme libre, quand il est battu, ne jette la faute sur personne", ou "je préfère être méprisé, que craint", mais aussi des milliers encore).
Comme on use le dire, pour ainsi dire le malgré... sinon “tout”, beaucoup, "Bonne année !", et faisons - pourquoi pas ? - Le jeu du 10 août, la nuit de San Lorenzo et les étoiles filantes, même si le ciel est "couvert” : jeu d’exprimer des désirs, de croire pour un moment qu’ils se réaliseront.
Le maximum de la singularité, et de la comunanza, ensemble dans cette persistance résistante, vitalité désespérée, forme de puissance.
Chacun pense “aux siens” [le masculin est ici emprunté comme “général-abstrait” ...] : dans la sphère de proximité de territoires existentiels, à un certain nombre de nous autres [nosotros, nojaltri...] viennent à l’esprit - comme “prochain singulier que nous avons comme tel en commun”, Paolo, et Cesare, et les autres femmes et hommes qui ont été menacés et du même destin... [On [re]part d’eux, d’elles : et cela non pas par localisme, familialisme, prétention corporatiste, forme de [co]égocentrisme, vouloir nous appliquer un “poids” spéciale ... il s’agit d’un point pour nous ... comment dirais-je... aigu qui est le nôtre, qui nous est proche... chacun le sien, un point de départ, pour élargir, s’ouvrir, pas pour s’y retrancher/rétrécir...
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entre micro- &t méga ...)
... speranze, malgrado tutto (malgrado... molto , in ogni caso)... promesse/auto-promesse [“da marinaî/e/...” ?], angosce, paure, regrets, manques, sussurri grida urli ragionamenti... Le parole, diverse &d eguali, con-/dis-sonanti, sarebbero tropp’&sempre troppo poche : meglio - semel in anno - dire, dirsi, “non ho parole”.
O dire le più logore, è vero ; ma anche respirare, sorridere, "...che fa, signora, è un caldo...", "viva le rivoluzioni !", " come va ?", " ça va... on fait aller...", sono logore, anche mangiare nascere morir[n]e, ribellarsi e no, sensononsenso, "Che si fa ?", “che fâmo ?"...? anche un panettone o no è galvaudé, se si vuole, dall’uso e riuso...
“l’uomo è...antiquato”, dice uno simpatico (ma non cominciamo con les exergues... tipo "...un uomo libero, quand’è sconfitto, non dà la colpa a nessuno", o "meglio essere disprezzato, che temuto ", e qualch’altro migliaio...).
Come suol dirsi, per così dire e malgrado tutto, buon anno, e...facciamo - perché no ? - il gioco della notte di San Lorenzo e delle stelle filanti, anche se a cielo coperto : gioco di esprimere dei desiderî, e di credere per un attimo che si avvereranno : il massimo della singolarità, ‘in comune’ - singolarià/comunanza, in questa persistenza resistente, ‘disperata vitalità’, forma di potenza.
[Ognuno pensa ai “suoi” - nella sfera prossima dei territorî esistenziali, a un po’ di nojaltri vengono alla mente, come “prossimo” singolare ‘che abbiamo in comune’, Paolo, e Cesare, e le altre e gli altri minacciatei e di stessi destini ... Partiamo da loro, e non è “localismo, familismo...”, pretesa “corporativa”, “co-egocentristica”, voler applicarci un maggior peso... è un punto vivido vicino (ognun’il suo), un punto di partenza, per aprirsi, non per rinserrarvisi....]
Oreste (& C., chi ha voglia d’associar[vi]si)
Paris, 2005