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14 janvier 2013, par Carole Zalberg
De livre en livre, Virginie Lou-Nony dresse une cartographie de la dépossession. Entêtée, minutieuse, indulgente avec ses personnages mais impitoyable à l’égard des forces qui les broient, elle s’immisce en effet partout où l’homme, d’une manière ou d’une autre, est écrasé, plonge dans les eaux les plus troubles, relève les reliefs les plus accidentés, les étendues les plus arides. Le sordide, le marécageux, le nauséabond sont détaillés mais aussi les beautés, les havres, le miracle des poches d’air au fond (...)