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5 août 2011, par Robin Hunzinger
Desservie par la ligne des chemins de fer Abidjan-Niger qui relie Abidjan à Ouagadougou au Burkina Faso et dont l’exploitation est assurée par la Sitarail, Bouaké constitue un carrefour commercial. Pour le moment personne ne prend le train. Pas sûr me dit-on.
Le marché face à la gare routière est immense. Je remarque vite que les soldats des anciennes forces nouvelles ont gardé leur mauvaises (...)
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13 août 2011, par Robin Hunzinger
La fin du voyage approche alors que nous commençons seulement à nous habituer et à aimer nos levers à 6 heures du matin.
Nous avons parcouru la ville. J’aurais bien voulu aller au zoo d’Abidjan mais je connaissais le sentiment que j’aurais sans doute éprouvé en y allant. J’ai filmé il y a quelques années le seul zoo de Palestine.
Ce matin nous sommes allés faire des courses dans le grand marché (...)
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13 octobre 2003, par Robin Hunzinger
Enfants. De la ferme-atelier vosgienne voisine, où habitent toujours mes parents, où ma soeur, l’été, revient elle aussi, j’entends qu’on appelle des enfants. Ils ne répondent pas tout de suite. Ils sont dans leur monde, à l’écart des adultes, mais pas coupés. Ils construisent une cabane. Une aire propice à leurs fabulations, véritable espace transitionnel entre eux et leur mère. Voici Félix, à l’affût (...)
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6 janvier 2009, par Robin Hunzinger
En Cisjordanie, ce qui frappe d’emblée, c’est la violence exercée contre la ville, la terre, le territoire. A perte de vue, ce ne sont que chantiers à ciel ouvert, collines éventrées, déforestations. Paysages en lambeaux, rendus illisibles par une violence qui semble concertée. Non la violence des bombes et de la guerre, non les destructions infligées par les incursions des chars, mais une violence (...)
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17 janvier 2011, par Robin Hunzinger
Pour prolonger le travail effectué sur la revue, nous créons aujourd’hui les Éditions de la Revue des Ressources (ERR). Grâce à elles, nous publions sur papier des textes parus en ligne ou totalement inédits.
La Revue des Ressources, pionnière de la littérature en ligne, fait le choix d’un retour au papier quand d’autres choisissent le “livre électronique”. À nos yeux, la toile est un laboratoire, (...)
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23 octobre 2012, par Robin Hunzinger
En 1935, le gouvernement américain mandate de très nombreux photographes pour documenter cette période de l’histoire des USA. Aujourd’hui la Bibliothèque du congrès met gratuitement à la disposition du public plus de 16 000 de ses photographies.
Les photographies en noir et blanc de la Farm Security Administration - Bureau de la collecte de l’information de guerre sont un point de repère dans (...)
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8 novembre 2014, par Robin Hunzinger
En 1997, on pouvait lire sur Uzine : "Le Web indépendant, ce sont ces millions de sites offrant des millions de pages faites de passion, d’opinion, d’information, mises en place par des utilisateurs conscients de leur rôle de citoyens. Le Web indépendant, c’est un lien nouveau entre les individus, une bourse du savoir gratuite, offerte, ouverte ; sans prétention. Face aux sites commerciaux aux (...)
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14 mars 2010, par Robin Hunzinger
Engagé dans une vie désarticulée, basculant de passion en passion, écrivant sans cesse jusqu’à la fin de sa vie, il n’avait qu’une passion, qu’un thème : l’amour, la femme. Verlaine post-moderne, alcoolique et sublime, Michel Pérelle est un maudit, pas publié de son vivant (sauf en revue) car trop associal et subversif. Michel fut membre du comité de rédaction de la revue Points de fuite qui devint par la (...)
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8 janvier 2003, par Robin Hunzinger
Enfant, j’habitais en montagne où mes parents élevaient des moutons. Ils s’y étaient installés dans les années soixante. De leur expérience dans les bois, ils ont écrit un livre. Ils m’ont appelé Robin. J’ai découvert Thoreau, Arno Schmidt, Kerouac dans leur bibliothèque, et aussi Shelter et Les charpentiers amateurs américains. Nous n’avions pas l’eau courante. Nous nous lavions à la fontaine ou dans (...)
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19 juillet 2010, par Robin Hunzinger
Alors étudiant en cinéma à Jussieu, je suis parti avec deux amis à Sarajevo, en février 1993. Je voulais rencontrer Ademir Kenovic qui préparait un film avec le scénariste Abdullah Sidran. C’était la guerre. Je m’interrogeai sur la barbarie, l’engagement et la place de la culture. Je pensais que l’Europe était en train de mourir à Sarajevo.
Car si Sarajevo était devenue une cité martyre, je savais (...)