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28 juin 2011, par Auxeméry
Une épigramme tourne ou ne tourne pas.
Une épigramme obéit au mouvement interne qui la porte, et elle se réussit dans la mesure où elle sait bien éclore, et se clore : elle est la tige et la fleur ; de la courbure de la tige dépend, selon une loi qu’elle seule connaît en sa forme même, la valeur de la sommité. Elle adore son propre soleil, qui lui dicte du dedans son inclinaison, ou son inclination : ce qu’elle aime, c’est elle-même dans l’accomplissement de sa perfection. Une épigramme ratée est une (...)