Le Lais ou Petit Testament de François Villon comprend trois parties : une introduction de 64 vers (les premiers huit huitains) dans laquelle le poète se présente ; le corpus proprement dit, de 208 vers (les huitains IX à XXXIV) où Villon énumère ses legs ; et puis une finale de six strophes, qui compte 48 vers. Les strophes XXXVI à XXXIX ont intrigué les lecteurs modernes et ont fait l’objet d’analyses et de commentaires divers. Ces huitains dits « scolastiques » semblent être une énigme pour la critique villonienne que les essais de solution proposés jusqu’à maintenant n’ont réussi à résoudre. Ces strophes, qui ne figurent pas d’ailleurs dans toutes les sources – elles manquent dans C et I et présentent des variations notables dans F, A et B -, rapportent, avec un vocabulaire emprunté à la scolastique, une expérience que l’on désigne généralement par le terme d’entroubli, d’après le verbe s’entroublier du v. 280 (« Ce faisant, je m’entroubliay »), expérience à la suite de laquelle Villon s’endort sans « finer [s]on propos ».
La présentation qui suit se propose de passer en revue, en ordre chronologique, les études les plus importantes écrites à ce sujet, en faisant ressortir que la véritable intention de ces huitains n’est pas facile à saisir.
Pour certains, l’entroubli est une sorte de sommeil, le plus souvent accompagné de songes. W. G. C. Bijvank, en 1882, estimait que Villon avait voulu parodier les songes littéraires et plus particulièrement la rêverie qui sert de cadre à L’Exil ou l’Espérance d’Alain Chartier. Selon lui, quand Villon s’endort à la fin de son poème, il ne fait que reprendre la vieille tradition du songe par lequel, depuis le Roman de la Rose, débutait tout poète qui « respectait son métier ». Toutefois, il se sert de cette tradition pour s’en moquer. Bijvank voit dans le Lais une « satire mi-chevaleresque mi-bouffonne » appartenant « à un genre d’ouvrages qui caractérisent la période où la chevalerie commençait à se ressentir de son propre déclin ». Et il conclut : « Le songe, élément des plus nécessaires aux productions poétiques du temps, ne manque donc pas à l’œuvre de Villon ; seulement au lieu d’être le point de départ de ses effusions pathétiques, il en est l’éteignoir ; ce songe final est comme un bonnet de nuit planté au chef de l’armure de chevalier qu’il a bâtie d’une façon si étrange et si fantastique des legs compris dans les huitains » [1].
Ce même rapprochement est repris par Louis Thuasne [2] et par Italo Siciliano. Si le premier croit que Villon, dans les vers 289-304, cite Aristote à travers L’Espérance ou Consolation des trois Vertus, Italo Siciliano affirme : « Le poète « s’entroublie », il s’assoupit, mais, pour repartir de plus belle pour la dernière parodie, parodie cocasse, parodie de lettré, parodie du jargon scolastique et de la psychologie d’Alain Chartier et d’Aristote » [3].
Au contraire, Léon Foulet [4] et ensuite André Burger [5] ont fait remarquer qu’entre le texte de Chartier et celui de Villon il n’y a de commun que l’emploi de termes scolastiques que Villon a appris à l’Université. La pensée est totalement différente en ce sens que Chartier met l’estimative et la mémoire, la sensitive et l’imaginative au nombre des quatre vertus sensuelles, qui sont pour lui corporelles et organiques tandis que Villon oppose les facultés intellectuelles, dame Mémoire et ses intellectualles, aux facultés des sens et à leurs organes. Chez Chartier, c’est la mélancolie qui domine et qui conduit les hommes à la langueur et à la mort. Le texte duLaisaffirme que le poète tombe dans un état de demi-inconscience dans lequel les facultés intellectuelles cessent de fonctionner et cèdent la place aux facultés des sens dont les organes sont réveillés par l’imagination. Pourtant, L. Foulet retient l’idée d’un « sommeil », ou du moins d’une espèce d’ « engourdissement » que Villon évoque plaisamment en appelant « Aristote à sa rescousse » [6]. Shigemi Sasaki [7] parle toujours d’un rêve dont Villon décrirait les différentes phases et qui contribuerait à rejeter dans le domaine de l’imaginaire les richesses distribuées aux différents légataires.
Léon Foulet conclut son interprétation de la fin du Lais : ces vers ne seraient qu’une « simple espièglerie d’étudiant » [8]. Toute la terminologie scolastique (l’estimative, la prospective, la similative, la formative), par son consonantisme et ses rimes, aurait amusé Villon et ses camarades dans la bouche de leurs professeurs à l’Université et par conséquent, il s’agirait plutôt d’un tour donné à une imagination d’étudiant, d’un jeu gratuit né du besoin de divertissement.
A. Burger [9] estime, au contraire, que ces quatre strophes renferment une allusion discrète au cambriolage que Villon avait commis au Collège de Navarre. Villon déclare qu’il écrit son poème« sur le Noël » (v. 10). Son entroubli débute à neuf heures du soir (« J’ouys la cloche de Sorbonne / Qui tousjours à neuf heures sonne / Le salut que l’ange prédit »,v. 276-278) ; le procès-verbal de l’interrogatoire de Guy Tabarie, un des complices au vol, mentionne que la bande a pénétré dans le collège vers dix heures du soir et en est ressortie vers minuit. Avant leur coup, les complices avaient soupé à la taverne de la Mule. Si on suppose une heure passée à la taverne, l’heure du rendez-vous coïncide avec celle de l’entroubli de Villon : c’est la cloche de l’Angélus qui a donné le signal. Une fois le vol commis, Villon est revenu chez soi aux environs de minuit, ce qui correspond au retour à soi-même, dans le Lais, quand il trouve son encre gelée, son cierge éteint et plus de feu pour pouvoir continuer son entreprise (« Je cuiday finer mon propos / Mais mon ancre trouvay gelé / Et mon cierge trouvay soufflé / De feu je n’eusse peu trouver », v. 307-310). Par conséquent, il s’endort « tout boursoufflé » (v. 311).
Répondant en 1959 à l’étude de L. Foulet, A. Burger [10] s’est employé à démontrer que s’entroublier n’est pas s’endormir, c’est « perdre conscience de la réalité extérieure ». Dans cet état, comparable non au sommeil, mais à l’ivresse (« Non pas par force de vin boire », v. 282) ou à la folie du lunatique (« Fol et lunatique par moys », v. 294), l’esprit est comme lié tandis que s’éveille la pars sensitiva, le sensitif. Villon oppose donc les facultés intellectuelles aux facultés des sens et à leurs organes. Ceux-ci se mettent en action et donnent le branle à l’imagination (fantasie), alors que celles-là, remisées dans le placard de la mémoire, cessent de fonctionner. L’entroubli correspondrait donc à l’éveil du sensitif et, de ce fait, se prolonge jusqu’au début de la strophe XXXIX : « Lors que mon sens fut a repos / Et mon sentement desmellé … », v. 306-307.
De même, A. Burger [11] offre dans son Lexique une explication des termes scolastiques employés. Ainsi, l’opinative, fausse ou vraie est la« faculté de former un jugement d’existence », l’estimative est la« faculté de former les jugements de valeur », la prospective est la« faculté de prévoir », la similative est la« faculté d’identifier les concepts »tandis que la formative serait la« faculté de former les concepts ». Le sensitif est« le siège des facultés des sens », marquant ainsi nettement la distinction entre les facultés de l’intellect et celles du corps. En ce qui concerne le vocable « sensitif », si Pierre Le Gentil [12] et David Kuhn [13] approuvent la définition de Burger, Shigemi Sasaki [14] le voit plutôt étroitement lié à l’entendement, d’après le traité médical d’Henri de Mondeville.
Sans exclure complètement l’hypothèse de A. Burger conformément à laquelle ces vers renfermeraient une allusion voilée au cambriolage du Collège de Navarre, P. Le Gentil [15] nuance cette idée que l’homme peut, dans certains cas, échapper au contrôle de sa conscience et perdre l’usage de son libre arbitre. Ainsi, si l’entroubli constitue une excuse valable, il convient qu’il implique non pas un affaiblissement de la conscience, mais une perte totale de celle-ci. En s’entroubliant, Villon serait devenu pour un certain temps totalement étranger à lui-même, totalement incapable de contrôler sa vie intérieure, plus encore que s’il était ivre ou lunatique.
Par rapport à ses prédécesseurs qui avaient soutenu l’idée de parodie ou de divertissement de ces strophes, P. Le Gentil affirme : « Villon applique sous forme d’allégorie un enseignement d’école qu’il ne songe pas obligatoirement à parodier, mais utilise tendancieusement dans la mesure où, à l’abri d’une sorte de déterminisme psychologique, il peut tenter de soutenir (sans en être aussi persuadé peut-être qu’il le donne à entendre) que l’homme n’est pas toujours responsable de ses actes et de ses erreurs » [16].
La thèse de Odette Petit-Morphy sur François Villon et la scolastique [17] est intéressante à plusieurs égards. Une première partie de cette thèse est consacrée à la présentation et à l’explication de certaines notions clés de la philosophie scolastique médiévale. Ainsi, l’auteur passe en revue l’enseignement supérieur au Moyen Age et l’ambiance ecclésiastique, intellectuelle et civique dans laquelle a vécu François Villon, l’histoire des idées et de leurs auteurs ayant contribué à la naissance de la scolastique, les idées concernant le langage et ses étymologies, les arts libéraux et religieux, les « autorités », la manière d’apprendre et les méthodes d’enseignement pour aboutir à une analyse très personnelle du Lais. Dès le début il faut préciser qu’elle prend en considération l’imprimé I, le seul qui porte au vers 279 la mention « en somme » (les autres manuscrits donnent comme variantes « en bonne » ou « enbo(ur)ne »). A partir d’ici elle propose une série de rapprochements avec Gerson et Saint Thomas d’Aquin et opine que Villon, au son de la cloche qui lui rappelle l’annonce du Salut, donc de la vie éternelle, se plonge dans la Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin. Il sait qu’avant d’avoir la connaissance de Dieu et du Salut, il faut se connaître soi-même. Il plonge donc au fond de lui-même, dans l’oubli qui le sépare du Créateur, reçoit la révélation de son état de pécheur, recherche la connaissance intellectuelle et nous montre en fin de compte la voie du Salut par l’étude de la Somme (théologique). Elle arrive à la conclusion que ces huitains finaux contiennent plusieurs messages : 1) Message théologique du Salut qui s’adresse au sentiment, mais aussi implication de la volonté ; l’homme a besoin de la lumière de la Grâce pour effectuer la formatio ; 2) Message pédagogique et psychologique où Villon explique sa méthode pour pratiquer l’examen de conscience par l’introspection (entroubli) et pour rechercher la connaissance intellectuelle qui s’adresse à l’intelligence ; 3) Message moral où le poète fait état de l’exemplum personnel pour toucher son auditoire et ses lecteurs et pour leur montrer la voie du Salut [18].
Après avoir fait un court rappel des études de leurs prédécesseurs et partant de l’idée que par leur ton ces huitains diffèrent beaucoup du reste du Lais, Jean - Robert Smeets et Paul Verhuyck [19] mettent en discussion le rapport entre lyrique et science, deux notions qui, pour la sensibilité moderne, semblent devoir s’exclure. Cela les amène à une comparaison avec la structure de la chanson Dum Diane Vitrea, le célèbre poème lyrique des Carmina Burana, qui compte huit strophes dont six pourraient être qualifiées de lyriques et deux (VI et VIII) plutôt de scientifiques. Tout comme dans le cas de Villon, « la norme philosophico - médicale et la norme lyrique sont une seule et même chose » [20].
Les huitains scolastiques de Villon seraient donc une étude scientifique que Villon n’emprunte pas à Aristote, comme il le déclare (« Je l’ay leu, se bien m’ensouvient / En Aristote aucunefois », v. 295-296), mais à l’encyclopédie de Barthélemy l’Anglais, De Proprietatibus Rerum, qui contient des détails concernant le cerveau et la théorie des trois ventricules. A propos de la théorie des trois ventricules, la médecine scolastique enseigne qu’il faut situer autour du ventricule antérieur (la cellula fantastica) le sensus communis et l’imaginatio. Cette imaginatio retient les images des objets perçus et les conserve quelque temps ; autour du ventricule médian (la cellula logistica ou rationalis), sont localisées la virtus aestimativa qui distingue et évalue, et la virtus cogitativa qui raisonne et conclut ; autour du ventricule postérieur (la cellula memorialis) on situe la reminiscentia. La terminologie employée par Villon existe aussi dans des livres et des chapitres qui traitent du sommeil et de l’état de veille, de la mélancolie et de l’épilepsie, de la memoria et de la reminiscentia, mais ce n’est que chez Villon et Barthélemy l’Anglais que ces termes apparaissent en relation avec le processus de la pensée et qu’ils sont suivis immédiatement par une remarque sur l’influence néfaste de la lune.
L’étude de Jean – Claude Mühlethaler [21], partant de l’idée que Villon accorde une attention particulière aux problèmes qui touchent à la création littéraire, propose une relecture de ces huitains à la lumière de textes littéraires comparables et à l’aide des problèmes médicaux sous-jacents à de tels textes.
Pour décrire son expérience, Villon se sert d’un vocabulaire d’origine aristotélicienne. A la fin du XXVIIe livre du Speculum naturale, consacrée au sommeil et aux songes, Vincent de Beauvais distingue, à la suite de Macrobe, d’un côté « oraculum », « visio » et « somnium », de l’autre « insomnium » et « phantasma » (chap. LXII). Il rattache le « raptus animae » à la première catégorie qui touche les phénomènes impliquant une vision. Villon, au contraire, compare son entroubli à l’effet du vin absorbé en trop grande quantité (« Non par force de vinboire », v. 282). Il s’agit d’une notation médicale qui apparaît aussi dans le Speculum doctrinale. Une seconde observation médicale est la mention des lunatiques qui apparaît aussi chez Barthélemy l’Anglais lorsqu’il parle de l’influence de la lune sur le cerveau humain. La mention du froid à la fin du poème pourrait être une autre observation d’ordre médical : le froid extérieur qui remonte vers les sens intérieurs cause le sommeil – et Barthélemy l’Anglais considère qu’une température basse est à l’origine de divers dérèglements cérébraux. Ainsi, le texte de Villon prend l’allure d’une analyse scientifique et distante.
Les huitains XXXVIII et XXXIX qui décrivent le retour à l’état normal sont analysés sous l’angle des passages comparables du XVe siècle : Le Livre de l’Espérance d’Alain Chartier, par exemple, où, malgré les ressemblances de vocabulaire, c’est la mélancolie qui déclenche tout le processus [22] ; le Temple de Boccace de George Chastellain où les indications d’ordre médical sont multipliées, établissant un lien étroit entre les préoccupations de la journée et une nuit inquiète ; la Danse aux Aveugles de Pierre Michault et le Miroir de Vie de Jean Molinet où l’on retrouve l’idée d’une veille fatigante.
L’article de Philippe Walter [23] est lui aussi intéressant parce qu’il analyse le texte des huitains villoniens à travers des croyances savantes ou populaires, à savoir la croyance astrologique. Celle-ci rejoint à l’époque tout un courant philosophique et médical (la théorie des humeurs) qui résume bien la longue tradition de la mélancolie, cette humeur provoquée par l’hypersécrétion de la bile noire (melan – cholia) qui, selon les théories médicales de l’Antiquité et du Moyen Age, provoquait une tristesse insondable, proche à l’angoisse.
En plaçant son Lais sous le signe du Noël (v. 10), Villon l’inscrit dans le cadre de la mélancolie saturnienne propre à cette période [24]. A la trente-cinquième strophe, le testament poétique de Villon s’interrompt brusquement lorsque tinte la cloche de la Sorbonne. Les sonneries des cloches rythment les principaux moments de la journée pour éloigner les démons qui, pense-t-on au Moyen Age, infestent les airs à ces instants fatidiques. La cloche de neuf heures écarte les puissances démoniaques qui peuvent assombrir l’esprit du poète. Ainsi, l’illusion mélancolique et l’hallucination démoniaque sur lesquelles reposait le premier mouvement du texte sont brusquement évincées au profit d’une lucidité nouvelle qui rétablit la parole poétique sur une droite voie.
Une multitude d’interprétations donc pour les huitains scolastiques villoniens. Soit on a essayé faire coïncider la création poétique et les événements de sa vie, soit on a cherché ailleurs les sources inspiratrices de Villon, toute interprétation de l’œuvre du poète repose presque toujours sur un cercle vicieux et résiste au temps. L’ambiguïté marque de son sceau toute l’œuvre de François Villon.
BIBLIOGRAPHIE :
Editions :
1) François Villon, Lais, Testament, Poésies diverses, Edition bilingue. Publication, traduction,présentation et notes par Jean–Claude Mühlethaler avecBallades enjargon, Edition bilingue. Publication, traduction, présentation et notes par Eric Hicks, Paris : Champion, 2004
2) Œuvres / François Villon, éd. par Louis Thuasne, Paris : Picard, 1923 et Slatkine Reprints, 1967
Etudes critiques :
1) BIJVANK, W. G. C.,Spécimen d’un essai critique sur les œuvres de FrançoisVillon. Le Petit Testament, Leyde, 1882
2) BURGER, André, « L’entroubli de Villon » dansRomania,t. LXXIX, 1958
3) BURGER, André,Lexique complet de la langue de Villon , Genève : Droz, 1974
4) DELCLOS, Jean – Claude, « L’entroubli de Villon ou la page que l’on ne peut tourner » dansMélanges de langue et de littérature du Moyen Age offerts à Pierre Demarolle, éd.par Ch. Bruckner, Paris, 1998
5) FOULET, Léon, « Villon et la scolastique » dans Romania, t. LXV, 1939 (2)
6) KUHN, David,La poétique de François Villon, Paris : Armand Colin, 1967
7) LE GENTIL, Pierre, « Villon,Lais, vv. 281-304 » dansMélanges de langue et de littérature du Moyen Age et de la Renaissance offerts à Jean Frappier, éd. par J.-Cl. Payen, Genève, 1970, vol. II
8) MÜHLETHALER, Jean- Claude,Poétiques du quinzième siècle. Situation deFrançois Villon et Michault Taillevent, Paris : Nizet, 1983
9) PETIT-MORPHY, Odette,François Villon et la scolastique, Lille, Atelier de reproduction des thèses, 1977, 2 vol.
10) SASAKI, Shigemi, « Le Rêve dans le Lais de François Villon » dansLe Moyen Age, vol. 87, 1981
11) SICILIANO, Italo, François Villon et les thèmes poétiques du Moyen Age, Paris : Nizet, 1967
12) SMEETS, Jean – Robert & VERHUYCK, Paul, « François Villon, les dernières strophes duLais : lyrique et science » dansRevue des Langues Romanes, 86 (1982/2)
13)WALTER, Philippe, « Le Fardeau de Saturne ou la mélancolie de François Villon dans leLais » dans « Riens ne m’est seur que la chose incertaine ». Etudes sur l’art d’écrire au Moyen Age offertes à Eric Hicks, publiées par Jean – Claude Mühlethaler et Denis Billotte, Genève, Slatkine, 2001