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30 mars 2012, par Henri Cachau
Partir, c’est mourir un peu, et bien qu’à priori l’accident n’intéresse que nos voisins de palier, il est recommandé de se méfier d’un possible dérapage du destin. Pourtant, c’est dans une totale insouciance que nous effectuons les préparatifs inhérents à ces villégiatures lointaines, vécus ces moments-là dans une irrépressible hâte, jusqu’à cette heure tant attendue du départ vers une (…)
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6 septembre 2013, par Henri Cachau
...« N’oublie pas de faire briller les parquets, et jusque dans les coins s’il te plaît ! » me martelait Maman... Durant ces heures de lustrage, si j’oeuvrais sous haute surveillance, je n’en pensais pas moins notamment à cette question qui me turlupinait : « Comment maîtriser une périssoire ne demandant qu’à verser ? »... Une traîtresse, sous vireuse embarcation disait notre entraîneur de (…)
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15 mars 2011, par Henri Cachau
... « Mais mon cher ami, il me semble reconnaître cette œuvre n’est-ce pas, son, son ‘train d’artillerie’ ? Une pièce de canon tirée par quatre boulonnais ou percherons, actuellement accrochée à la Neue Pinatkothek de Munich ? Ça t’en bouche un coin, non ? Tu étais loin de te douter qu’un esprit dit mauvais comme le mien, puisse prétendre sur le champ culturel en remontrer à quiconque se (…)
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8 octobre 2010, par Henri Cachau
En ce temps-là, Vélasquez excellait dans la transcription des ragots de cour madrilène, mettait en scène des gnomes, des infantes, des bouffons, des ministres, des anges, des dominations, par leur intermédiaire démontrait comment ce spectacle, parfois hideux, asservissait l’art pictural, notamment celui précieux du portrait... On peut imaginer que ces grands d’Espagne ou d’ailleurs il les (…)
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28 février 2013, par Henri Cachau
Ouf ! pas une mince affaire, j’avais réussi à le mettre dans le train et pas n’importe lequel, ’l’Arbalète’, ayant pour destination Zurich via Bâle, tout en l’incitant à poursuivre sur Vienne puis Prague. Comme il en va avec les dépressifs, les pires sont les amoureux récemment éconduits, ça n’avait pas été simple... Enfin, il s’embarquait pour une semaine et durant ce laps de temps j’étais (…)
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9 mai 2012, par Henri Cachau
Qu’importe
Qu’importe Dulcinée
Les répliques
L’adage de ces hautes vallées
Leurs suppliques...
Au diable les saisons
Leurs norias de misères
Adossés à l’ultime
Pouvions-nous contrefaire
De bonnes vieilles rimes
L’exorde salutaire...
Qu’importe l’implicite
L’ordalie
Les tourments de ces folles années
Mentir faisait partage...
Gardez-nous donc ô pères (…)
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9 octobre 2013, par Henri Cachau
L’arbitre (à mort !)
Ce ne sont ni les bruits familiers de son domicile, ni les cris de ses enfants, ni les aboiements de son chien, ni les récriminations de son épouse, ni l’orageux tumulte provenant des tribunes dont il surveillait les incontrôlés mouvements des spectateurs qui éveillèrent l’attention de ce quadragénaire, mais ce faux silence le (…)
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22 juin 2012, par Henri Cachau
Ceux des petites classes nous en demeurions au stade de la devinette, de l’énigme, ainsi pouvaient naître des interrogations quant au sens réel ou métaphorique de ces mots que les grands, ceux du ‘certif’, peu ou prou à la hauteur du discernement adulte, prenaient un malin plaisir à nous refiler en seconde main. Ces : toison, con, rouston, fourrure, jardinet d’amour etc., qui en vérité (…)
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23 décembre 2010, par Henri Cachau
En ce temps-là, les bergers se dirent les uns aux autres : allons jusqu’à Bethléem, et voyons l’accomplissement de cette parole que le Seigneur nous a révélée…
Lisant ce passage de st Luc face à une nef vide de toute assistance, durant cette messe de l’aurore succédant à celle de minuit ayant sur le plan de l’assistance obtenu un franc succès, le vieux prêtre ne put éviter lors de cette (…)
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25 juin 2012, par Henri Cachau
Il a été comptabilisé que lors du premier conflit mondial, on sait combien il fut destructeur en vies humaines, l’utilisation d’une tonne de mitraille – toutes catégories d’armement confondues – était nécessaire pour abattre chacune des victimes tombant au champ d’horreur ! On peut en déduire que les meilleurs tireurs des deux camps rarement atteignaient leurs cibles, concevoir que par (…)