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31 décembre 2012, par Steinunn Sigurdardottir
Je me suis rendu compte, en voyant ton ombre serpenter le long du Sentier de l’Hôpital, que je n’avais même pas mentionné l’orchestre de mandolines dans nos conversations. Comme si c’eût été quelque peu risqué. Non, l’orchestre de Ragnhildur avait été relégué dans un silence absolu, comme tout ce qui m’entourait d’ailleurs.
Je freinai à mort pour ne pas écraser le bord de ton ombre et flanquai la Mazda sur le trottoir. Tu ne te retournas pas, heureusement, et l’ombre poursuivit sa marche ondulante, à moitié (...)