- 28 mai 2014, par André Laude (1936-1995)
André Laude : Famille ouvrière. Exilé à Paris, renouera plus tard avec la terre-mère : l’Occitanie. École sous l’occupation nazie. Premières masturbations et premières révoltes. Très tôt écrit et rêve de devenir journaliste. Fait la connaissance d’une bande de poètes et peintres anticonformistes. Militant anarchiste. Autodidacte, lance à 17 ans le cri fameux : "A nous deux Paris". Réponse de (…)
- 27 juin 2013, par André Laude (1936-1995)
Né en 1936 à Paris dans une famille pauvre. Père occitan, mère polonaise et juive. Découvre très tôt son appartenance à la planète métèque, « l’inconvénient d’être né » (E.M. Cioran), la guerre des classes, la rage rimbaldienne, la maladie, l’angoisse, le vin , la mort.
Anarchiste à quinze ans, participe à la lutte clandestine contre le régime franquiste, puis au combat en faveur des (…)
- 20 mai 2012
En juin 1995, à l’âge de 59 ans disparaissait le poète André Laude, mort de misère et de non reconnaissance. Avec lui s’éteignait une voix importante de la poésie contemporaine, une voix dénonciatrice, revendicatrice et cultivée. Voici un poème datant de 1994.
En traversant le pays des morts
en route vers Aden les terres d’Arthur Rimbaud.
Je suce mes doigts à cause de la soif
de (…)
- 11 mai 2012, par André Laude (1936-1995)
Le poète André Laude est mort le 24 juin 1995, dans sa chambre du 6, rue de Belleville à Paris, à l’âge de 59 ans. Il nous avait laissé plusieurs poèmes inédits qui viennent d’être retrouvé par François G. Schmitt. Voici le premier : "Sommes-nous vivants ?"
R.H.
Sommes-nous vivants
Sommes-nous faits de fer et sang
Sommes- nous fait d’eau et vents
Sommes-nous clones du néant (…)
- 28 janvier 2011, par André Laude (1936-1995)
"Plus que jamais la poésie est urgente. Vitale comme le pain et le vin. Nécessaire comme la pluie et le soleil, les néons et les nuits polaires. A l’heure où s’effondre définitivement le rêve révolutionnaire nourri d’octobre 17, à l’heure où l’abjecte massification, l’uniformisation dans le pire médiocre s’accélèrent, à l’heure où en dépit de certaines apparences, la « liberté » de l’individu (…)
- 25 juin 2010, par André Laude (1936-1995)
Depuis que j’ai reçu votre aimable invitation à apporter ma pierre à cet « hommage viril » que vous vous apprêtez à dresser au poète des BIENS DE CE MONDE, il m’a fallu, difficilement, tenter de mettre de l’ordre dans mes idées. Comme un obscur rendez-vous votre lettre m’est parvenue à l’heure juste. Depuis quelque temps je hantais littéralement — bien que je ne m’en éloigne guère — (…)
- 24 juin 2010, par André Cuzon
Serge Wellens…
qui vient de nous quitter à 82 ans était un des derniers témoins de ce que fut l’école de Rochefort pour s’être lié d’amitié au lendemain de la guerre avec les pères fondateurs de ce mouvement.
Il avait accepté il y a quatre ans de revenir à Aulnay-sous-Bois (où il était né rue des Deux Ponts près de la Morée) témoigner sur André LAUDE : il avait favorisé la vocation (…)
- 24 juin 2010, par André Laude (1936-1995)
Le grand poète André Laude est mort le 24 juin 1995, dans sa chambre du 6, rue de Belleville à Paris, à l’âge de 59 ans. Il nous avait laissé plusieurs poèmes, dont Cheval rouge que nous avions publié dans le numéro 9 de Points de Fuite (février 1996) avec un poème de Michel Pérelle. Il n’a jamais été republié depuis.
R.H. Cheval rouge égaré dans les champs de mines Je lève mes naseaux (…)
- 23 juin 2010, par Jacques Rigaut
"Après avoir quitté Elisa et André Breton, il me fallut marcher très longtemps le long des rues, tant ma fièvre était grande. ... fréquenté, aimé Apollinaire et Jacques Vaché, Jacques Rigaut et Robert Desnos, Nadja et René Crevel. "
Liberté, couleur d’homme : essai d’autobiographie fantasmée sur la terre et au ciel, avec figures et masques, Volume 2 de Brèches (Paris. 1979)
" Le 5 (…)
- 23 juin 2010, par André Laude (1936-1995)
Une femme s’approche de moi. Ses mains me couvrent de flammes. Sa bouche défigurée torture ma bouche. Ses cuisses s’ouvrent, prêtes déjà à m’engloutir. Violemment, je lui inocule dans les yeux mon désespoir. Ne craignez rien, elle survivra. Elle est forcément de la race des louves basses.
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Mourir jeune, dans une guerre civile, un tripot vénéneux, un abordage de navire, un corps à corps (…)