- 5 septembre 2012, par Elizabeth Legros Chapuis
En flânant dans une librairie, si vous prenez un roman policier au hasard, il y a de fortes chances pour que son auteur soit une femme. Il est clair que la fiction criminelle due à des auteurs femmes s’est énormément développée durant le dernier quart du vingtième siècle. Cela vaut notamment pour les auteurs de langue anglaise, quoique, à partir des années 90 surtout, les Françaises ne soient (…)
- 31 août 2012, par Vittorio Frigerio
Quatrième jour
Il se retourna lentement pour se remettre sur le dos. La moitié droite de sa cage thoracique aurait très bien pu être enfoncée, à en juger par les élancements qui la perçaient. Sur le dos, cela allait nettement mieux. Seulement, il ne pouvait pas rester longtemps sans bouger et, dès qu’il essayait une autre position, il commençait rapidement à ressentir des douleurs un (…)
- 7 novembre 2011, par Bernard Pasobrola
– I -
Quand les paumes de ses mains s’écrasèrent mollement
l’une contre l’autre, la fille aperçut le cadran or
serti de petits diamants de sa montre,
un objet de mauvais goût ciblé « homme d’affaires ».
Vendredi 5 mars, fin de matinée
L’Eurostar entrerait en gare de Londres dans moins d’une heure. Meyer se frotta les paupières et sortit de sa poche un flacon qui contenait (…)
- 25 avril 2011, par François Arango
Le coeur de l’homme d’affaires enlevé a été restitué à sa famille. Il a été arraché de sa poitrine selon la tradition des sacrifices aztèques, il est posé sur un socle portant le dessin d’une feuille mystérieuse. Des messages arrivent qui utilisent le calendrier aztèque et les vers d’un roi-poète pour annoncer les meurtres à venir. Des hommes politiques sont enlevés et sacrifiés. Le suspect (…)
- 21 avril 2011, par Ramon Diaz-Eterovic
German Reyes est abattu à la sortie de son travail, la police de Santiago du Chili met cette affaire sur le compte de la délinquance ordinaire, sa soeur est la seule à ne pas accepter cet assassinat sans piste ni mobile. Elle est l’amie de Griseta, l’éternel amour fugitif de Heredia, qui ne sait rien lui refuser. Détective privé, celui-ci vit avec son chat Simenon, fréquente les bars et les (…)
- 24 novembre 2010, par Gaston Leroux
Joseph Joséphin travaille comme petit reporter au journal L’Époque où il attire très vite l’attention sur lui en retrouvant « le pied gauche de la rue Oberkampf », reste démembré d’une femme coupée en morceaux. Ses collègues le surnomment Rouletabille car sa tête est ronde comme un boulet et son teint rouge comme une tomate. De petite taille et d’une bonne humeur constante, il s’attire (…)
- 8 avril 2010, par William Bayer
Si le thème du serial-killer ne parvient plus guère à surprendre, il faut reconnaître un talent particulier à l’auteur pour la conduite de son intrigue. En effet, l’identité du tueur n’est rapidement plus un secret pour personne et ce qui importe désormais est la façon dont l’enquêteur va s’y prendre pour l’amener à des aveux complets. Déambulation au cœur de l’humain et de ses traumatismes, (…)
- 30 mars 2010, par Andrés Trapiello
Le Club des amis du crime parfait réunit périodiquement, dans un café madrilène, un groupe hétéroclite d’amateurs de romans policiers. A son programme, des discussions animées sur les grandes figures du genre et, surtout, l’élaboration collective d’un chef-d’oeuvre, la mise au point d’un crime parfait. Chaque "ami" est désigné par le nom de son héros fétiche : Poe, Maigret, Nero Wolfe, Perry (…)
- 4 mars 2010, par Mine G. Kirikkanat
Les célébrations des vicennales de l’empereur romain Constantin débutèrent le 25 juillet 325, juste après le concile de Nicée. Au printemps de l’année 326, l’empereur partit de Constantinople qu’il avait choisie comme nouvelle capitale de la chrétienté pour rejoindre l’ancienne, Rome, où devaient se tenir les cérémonies de clôture.
Crispus César – son fils aîné et le seul enfant de sa (…)
- 12 octobre 2009, par Pierre-Emmanuel Marais
L’appartement est sordide. Par la fenêtre, je peux voir la façade de l’église Sainte-Croix. Je ne dois pas faire de bruit alors je reste de longues heures à regarder la télé. Le son est coupé. Les images de l’attentat sont diffusées en boucle. Je ne ressens rien. Je me sens étranger à ce carnage.
Je fais quelques pas dans l’appartement. Deux petites pièces. La cuisine. Le frigo est plein. (…)