Après avoir rendu son mémoire de français sur un projet de théâtre déposé dans le cadre du département de français dirigé par Ziad Medoukh à l’unversité Al-Aqsa, à Gaza, où elle réside avec sa famille, aujourd’hui Huda Abdelrahman al-Sadi résidant toujours à Gaza par la force des choses et sa solidarité familiale travaille dans un autre domaine d’offres (elle maîtrise aussi le travail numérique). Elle ne désespère pas de venir en France dans le cadre d’une résidence d’auteurs ou d’acteurs et/ou parfaire des études de plus haut niveau en français et/ou travailler.
Alors Jeune auteure et traductrice arabo-francophone, Huda Abdelrahman al-Sadi était étudiante en français, bien qu’elle eût d’abord préféré suivre des études de médecine, ce que la situation des Palestiniens vivant à Gaza rendait impossible. Mais connaître et écrire le français n’était-ce pas aussi un chemin possible non seulement pour devenir écrivain ou poète mais encore pour redoubler ce cursus par des études en médecine, une fois les études littéraires achevées ? Seulement la question des études longues à l’étranger est celle de la disparition du droit de retour pour les Palestiniens après cinq ans d’absence. Ils sont donc en quelque sorte assignés à résidence quelle que soit la situation de l’endroit où ils habitent en Palestine-Israël.
A la fin de l’année 2015 elle réussit à faire un bref séjour pour un stage de théâtre au Théâtre national de Genève, sur un texte dont elle était l’auteur ; ce qui lui permit en trois jours après le stage d’avoir un regard vivant sur Paris.
Après l’horreur de l’agression "Bordure protectrice" le 1er septembre 2014 fut la rentrée universitaire de Huda Abdelrahman où pour la première fois elle reprit ses études tout en assurant un enseignement auprès de la nouvelle promotion des étudiants en français — ceux qui, parmi les inscrits depuis le mois de juin, après avoir eu la chance de survivre aux bombardements eurent la joie d’être initiés au français avec la liberté vitale et subtile incarnée par une telle jeune fille. Alors il n’y avait pas d’interdit de genre entre les professeurs et les élèves, ce qui n’est plus le cas depuis 2016, où les genres sont pédagogiquement séparés (élèves et professeurs). Huda Abdelrahman al-Sadi a donc enseigné à des groupes mixtes avant d’être allouée spécifiquement aux filles.
En 2016 et 2017 elle a animé plusieurs événements culturels et dramaturgiques à Gaza.
(La source du logo est le portrait qui illustre l’interview de Huda al-Sadi par Murielle Paradon sur RFI, le 18 août 2014).
On peut écrire à Huda Abdelrahman en utilisant le formulaire de message, directement lié à son email personnel, situé en bas de cette page.
Voir en ligne : Le Facebook de Huda Abdelrahman
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