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23 mai 2012, par Henri Cachau
Percevant comme une modulée déploration provenant d’un chœur de femmes réunies sur la place de ce village qu’il traversait, de surprenants appels, des : « Minets, mimines, minettes ou minous ! » cet ensemble polyphonique, outre le regroupement de générations féminines lui offrant l’aspect d’un bouquet de disparates cris primaires, cet étranger à la commune fut surpris par ces lamentations. Ce (…)
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25 juin 2012, par Henri Cachau
Il a été comptabilisé que lors du premier conflit mondial, on sait combien il fut destructeur en vies humaines, l’utilisation d’une tonne de mitraille – toutes catégories d’armement confondues – était nécessaire pour abattre chacune des victimes tombant au champ d’horreur ! On peut en déduire que les meilleurs tireurs des deux camps rarement atteignaient leurs cibles, concevoir que par (…)
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21 février 2011, par Henri Cachau
En ce temps-là j’étais trop jeune pour y toucher, seul avais-je le droit, juché sur un tabouret de bar, de regarder ceux de mon équipe se laisser entreprendre par d’expertes mains féminines, mes parents auraient-ils pris connaissance des lieux dans lesquels nos dirigeants nous conduisaient, sûr qu’ils les auraient fait poursuivre pour incitation de mineur à la débauche... J’étais junior, (…)
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20 février 2012, par Henri Cachau
Est-il possible Jean, que l’homme s’envisage au travers de sensations d’où elle apparaît cruelle, perverse, Satane, du genre 3615 par sa récurrente, lancinante façon de se rappeler à notre inconsistante mémoire ? Volatile au demeurant, puisque nous ne conservons aucune réminiscence se rapportant aux tortures qu’elle nous inflige, sinon, retournerions-nous guillerets chez notre dentiste ou (…)
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17 janvier 2012, par Henri Cachau
Cette monstrueuse mécanique, loin d’être aussi chaude que pouvaient le laisser supposer ses bouffées de chaleur, sa musculature d’acier et sa respiration animale, l’effrayait, elle lui paraissait insensible aux préoccupations des humains, dans un fracas du tonnerre les arrachait à leurs affections, les transbahutait vers d’imprécises destinations où hélas, malgré l’attrait du voyage et de (…)
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21 décembre 2012, par Henri Cachau
Annabelle...
L’affiche était attrayante : un clown trompettiste hilare en premier plan, avec sur son pourtour des médaillons correspondant à des : trapézistes, jongleurs, dompteurs, etc., puis un qui l’attira concernant une ourse pétauriste... Si l’enfant fut subjugué par le plantigrade, son enthousiasme fut relativisé par son père lui faisant remarquer qu’il s’agissait de dressage ; (…)
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9 octobre 2013, par Henri Cachau
L’arbitre (à mort !)
Ce ne sont ni les bruits familiers de son domicile, ni les cris de ses enfants, ni les aboiements de son chien, ni les récriminations de son épouse, ni l’orageux tumulte provenant des tribunes dont il surveillait les incontrôlés mouvements des spectateurs qui éveillèrent l’attention de ce quadragénaire, mais ce faux silence le (…)
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12 décembre 2012, par Henri Cachau
On avait frappé, le plombier était passé l’avant veille, sa femme de ménage viendrait le lendemain, le médecin renouvellerait l’ordonnance en fin de mois, le trimestre suivant elle rencontrerait le psychiatre, elle était seule... Aux commandes d’un jumbo-jet, entre deux aéroports son mari se trouvait à dix mille mètres d’altitude, sa fille Elodie depuis plusieurs mois pensionnaire – interne (…)
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8 octobre 2010, par Henri Cachau
En ce temps-là, Vélasquez excellait dans la transcription des ragots de cour madrilène, mettait en scène des gnomes, des infantes, des bouffons, des ministres, des anges, des dominations, par leur intermédiaire démontrait comment ce spectacle, parfois hideux, asservissait l’art pictural, notamment celui précieux du portrait... On peut imaginer que ces grands d’Espagne ou d’ailleurs il les (…)
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12 septembre 2012, par Henri Cachau,
Jean-Manuel Simoes
On se trompe quand on identifie la réalité à ce que nous croyons voir, et heureux sont les photographes nous permettant, a posteriori, la réajuster, quitte à douter de celle antérieurement déclarée : ‘vue et approuvée !’... J’avais été averti, lorsque mon oncle –qui se disait parisien alors que banlieusard –, me dit : « Vois-tu, vous avez la mer, la forêt, l’espace, un privilège de landais ! (…)