« J’ai compté 807 brins d’herbe, puis je me suis arrêté. La pelouse était vaste encore. »
C’est le dernier venu au club des incipit célèbres. On pourrait, même sans voir lu L’autofictif, reconnaître là l’inimitable patte d’Eric Chevillard. D’où vient l’impalpable pouvoir de ces deux phrases ? En partie, sans doute, de ce mouvement contraire : on démarre, et tout de suite ça s’arrête. Est-il (…)