On nomme capacité d’accueil le nombre de personnes qu’une contrée est apte à recevoir, compte tenu de ses ressources. On parle de surpopulation lorsque la population ne parvient pas à vivre correctement, saccage l’environnement, tarie les ressources, menaçant ainsi son propre avenir. Occasionnant une problématique d’espace et d’alimentation pour les générations futures, on peut affirmer que la surpopulation est autodestructive, autosuicidaire. Il n’y a pas d’autre alternative que la politique de la terre brûlée quand le seuil d’une population est au-delà des capacités régénératrices des ressources. Sauf que dans l’acception de cette expression, il s’agit d’une tactique de la dernière chance appliquée contre un ennemi auquel on désire ôter toute possibilité de ravitaillement, et qu’en l’occurrence démographique la méthode contient son effet retour.
À l’horizon de 2050 et forts de 10 milliards d’humains, nous serons empêtrés dans ce que l’on nomme une crise écologique. Pour nous situer dans l’avènement de cette crispation écologique, le mieux est de s’interroger sur la définition scientifique d’une telle crise. À la lettre, une crise écologique se manifeste lorsque le milieu de vie d’une espèce ou d’une population évolue sur un mode défavorable à sa survie. À la suite de modifications de facteurs abiotiques, par exemple d’ordre atmosphérique, l’environnement se dégrade, certaines ressources se tarissent. Ou bien ce sont les prédateurs dont la pression est trop marquée, ou bien encore la qualité de vie est hypothéquée par une acmé démographique (surpopulation soudaine). Spatialement, l’événement peut être local (marée noire, pollution d’un fleuve) ou global (chaos climatique). Son impact peut être parcellaire et restreint à un nombre de sujets, ou entraîner la disparition d’une espèce ou d’un groupe d’espèces (par exemple par anéantissement de l’habitat, comme c’est le cas pour les Grands singes ou l’ours polaire ; ou encore par rupture de la chaîne alimentaire). Certaines grandes phases d’extinction ont vu l’éradication de la majorité des espèces vivant sur le globe. La biodiversité peut paradoxalement en sortir gagnante, lorsque qu’une espèce territorialement exclusive libère sa niche écologique au profit d’une diversification. Mais la prolifération du prédateur humain, auquel on peut attribuer le qualificatif de berserker de la légende scandinave ou du terminator hollywoodien, machines à éradiquer inexorablement toutes formes de vie, est hautement destructive de son environnement et ne risque de laisser derrière telle néantisation qu’une Planète consumée. La durée d’une crise écologique est variable, d’un court laps de temps à des millions d’années. Sans produire une extinction finale, une crise écologique peut engendrer une vie difficile pour les survivants. Les affres que notre modernité impose d’ores et déjà, directement ou par ricochet, aux peuples indigènes sont de cette catégorie. Il faudra redoubler de repentance : coloniale et écologique. Un autre exemple est l’exode de populations ne jouissant plus des conditions adéquates de vie sédentaire ou souffrant de crises alimentaires (le cas d’école est le « suicide » collectif des lemmings). Ce sont les réfugiés de l’environnement, ou écoréfugiés, tels les Africains qui cherchent à accoster sur la rive européenne de la Méditerranée occidentale ou les Latino-américains que la pauvreté pousse, par le Mexique, à s’introduire aux États-Unis. Leur nombre est déjà évalué à 200 millions de personnes, soit deux fois plus qu’en 1980. Il n’y en avait que 600 000 par an dans les années 1960 et leur augmentation sera exponentielle. Fuyant leurs terres occises, ils rejoignent d’autres migrants, ceux des pays en guerre, tels les dizaines de milliers de Somaliens qui, pour fuir les combats opposant les forces gouvernementales aux milices islamiques, accomplissent la périlleuse traversée du golfe d’Aden pour gagner, morts ou vifs, les côtes du Yémen où la mitraille des gardes-côtes yéménites les attend.
Notre crise offre le cumul de toutes les menaces d’ordres biotiques et abiotiques. Elle résulte d’une surpopulation dominée par un système de castes et de caprices, d’une mainmise de technologies agressives et contraires aux moindres règles environnementales, d’un abus systématique d’usages illustré par une agriculture chimique et intensive qui décime les équilibres et les interdépendances qui nous régissent, le tout induisant une pollution faramineuse, un épuisement des ressources, une érosion galopante dont le corollaire est la désertification fatale. Il ne faut pas être très futé pour comprendre qu’un tel programme risque de faire la vie invivable à tous les Terriens, et participera à l’élimination progressive et sélective de la jeune espèce Homo sapiens. La date inaugurale de ce point de non-retour pour la Planète Terre serait 2050. Ce millénaire avortera. Toutes les expertises aboutissent à cette période de milieu de notre siècle, prenant aussi en compte un événement aussi contraignant que celui de la fin de l’ère des énergies fossiles et de l’impossibilité de les remplacer à pareille échelle par des technologies alternatives. L’incontournable fascination de la croissance et du développement à tout crin, tout comme un mercantilisme porté aux nues, ont pavé le chemin qui mène au délitement planétaire. La locomotive économique sans rails écologiques n’ira pas beaucoup plus loin. Notre méconnaissance des équilibres de la Terre, nos désirs de conquêtes et d’expansion pour amasser, entasser, engranger avec cynisme et satisfaction, se retournent contre nous. Qu’avait-on appris à l’école, à l’université, à la messe et devant le tube cathodique ? « L’homme a détruit un à un les systèmes de défense de l’organisme planétaire » constate Jean-Marie Pelt. Un tel constat n’empêche pas certains de continuer, en rayant ces arguments qui ne sont que des faits avérés et dont une partie de l’humanité souffre déjà cruellement. L’économie traditionnelle s’est construite sur une modélisation uniquement sociale, faisant fi des nuances du milieu écologique de notre espèce. La Terre n’était pas un grenier inépuisable, nos gestions minières des écosystèmes et des ressources étaient pour le moins erronées. Avec notre logique inversée, nos prétentions dérisoires, nous sortons perdants, les bras ballants, les yeux hagards, d’un face à face constamment agressif avec la Nature. La Terre était une île vivante, la théorie Gaia et la marche homéostatique de la Planète bleue, foyer tellurique de l’humanité, n’était pas un conte pour endormir les enfants prodiges mais pour réveiller les adultes attardés. Tout était dans tout et nous avons procédé en tranches, comme le charcutier du coin. Et des milliards de charcutiers, ça peut faire du mal à la Planète ! Aujourd’hui, nous avons fait sauter la plupart des thermostats et nous sommes perdus. En voilà bien des motivations pour nous dupliquer encore et toujours !
Le constat n’est pas sans rappeler l’allégorie de la caverne de Platon, ces hommes immobilisés dans une grotte, tournant le dos à l’entrée et ne voyant que leurs ombres et celles projetées d’objets loin derrière eux. Écologiquement, cette impossible accession à la réalité, ce déni de l’évidence au nom des idées reçues, ne sont plus seulement métaphoriques, mais pure représentation. Plus les vitres de nos demeures sont grandes, plus nous sommes braqués sur un poste de télévision et moins nous percevons le paysage réel. C’est de cette crise dont il est maintenant question. On peut toujours y ajouter un à-côté religieux et probabiliste, aller en chercher la prédiction dans une bible ou chez Nostradamus, cela ne change en rien que nous en sommes à la fois pleinement les auteurs et les victimes. Et le drame surnuméraire en rajoute : nous sommes 7 milliards d’abrutis dans cette caverne de Platon !
Un pétard pas mouillé pour tout le monde
Pour certains, la démographie galopante déjà annoncée dès les années 1960 comme une bombe de la surpopulation pour la fin du XXe siècle n’était qu’un pétard mouillé. Nous ne sommes pas 10 milliards, nous ne sommes que 7 milliards, c’est un échec, une déconvenue, une erreur de tir, on court à la catastrophe, l’humain est une espèce en voie d’extinction !! Probabilistes et alarmistes des deux extrêmes se répondent, pour dénoncer d’un côté la prolifération, pour prévenir de l’autre d’un déclin angoissant. Les seconds se foutent de la Planète comme de leur première chemise. Quand on constate en quel état nous avons déjà mis le Globe, l’interprétation décliniste est écologiquement inique. Ou bien c’est la déception de ne pouvoir vivre en chair et en os le scénario du Soleil vert mis en scène en 1974 par Richard Fleischer : an 2022, les Terriens ont épuisé toutes les ressources naturelles et seul un soleil vert, sorte de pastille, permet à une population misérable de survivre sur un mode inhumain, entre disette et répression.
La population humaine a quasiment triplé depuis ma naissance mais elle ne devrait croître que de 50 % au cours des quarante prochaines années et un tel ralentissement serait vécu comme dramatique par certains exégètes démographes à la solde dont on ne sait quel scénario idéologique. 12 milliards comme prévision haute et 9 milliards comme prévision basse pour 2050 seraient des scores attestant d’une défaite de la fécondité, une déroute du génome humain, un signe que l’ovule et le spermatozoïde battent en retraite, l’annonce faite d’un grand dégel nuptial ?
Si le quarteron réactionnaire s’inquiète, si les conservateurs pronatalistes sont aux abois, c’est surtout parce que les pays dits menacés sont les nôtres ! Alors, on fait vibrer tant la corde patriotique surannée que celle vaticanesque et désuète. Ce n’est plus tant qu’on aura besoin de soldats pour des affrontements au corps à corps, on a suffisamment donné dans la barbarie depuis la guerre de cent ans jusqu’à la der des ders, en passant par tous nos génocides, toutes nos colonisations. Après les œuvres de Hitler et de Staline, l’humanité a encore « donné » de part et d’autre pour le Vietnam, dès 1953 avec notre guerre trop oubliée d’Indochine contre les Viêt-Minh (le seul massacre de Diên Bin Phu laissa 30 000 cadavres), jusqu’aux millions de Vietnamiens abattus ou déchiquetés par les forces US. Les habitants et l’environnement gardent encore le souvenir de l’Agent Orange, défoliant que Monsanto concocta avant de se spécialiser dans l’humanitaire et contre la famine avec les OGM que l’on sait. D’autres incitateurs populationnistes ne furent pas avares en calvaires, tel fut le cas de l’autodestruction khmère. Que de retraites de Russie pour les citoyens de la Terre, simples fourmis ouvrières, soldats, légionnaires, missionnaires, larbins et derniers couteaux n’ayant pas d’autre assignation individuelle que la survie de la communauté grouillante. Ce sont aujourd’hui les mêmes qui, de Kyoto à Copenhague, dénient le réchauffement mais s’incrustent pour « démocratiser » l’Irak. On comprend bien que le culte de la natalité s’accorde mal des points de vue humanitaires et écologistes.
Si les adeptes du surpeuplement à tout crin s’inquiètent, c’est aussi parce que la pyramide des âges évolue, la population vieillit et ceux qui sont aujourd’hui contraints de cotiser ne percevront probablement que des clopinettes en guise de retraite d’ici quelques années. La population mondiale va croître à coup sûr pendant des décennies, puis après un long ralentissement, elle devrait se stabiliser autour de 11 milliards en 2200. Appréhendée comme un syndrome, la baisse de natalité en affole plus d’un ! Bien identifiée dans les pays européens (pour une fois que l’on montre l’exemple !), les natalistes et les économistes pro-croissance souhaitent enrayer cette chute de la fécondité qui s’accorde mal avec l’accroissement de l’espérance de vie, engendrant un vieillissement populationnel et une diminution de la population active. Le remède s’annonce cuisant : réformes drastiques des systèmes de protection sociale et modernisation du marché du travail. Chaque pays membre se concerte en regardant le voisin : éloges de la flexicurité nordique (néologisme désignant un système social conjuguant une grande facilité de licenciement à des indemnités longues et importantes pour les salariés licenciés), relèvement des retraites minimales garanties pour les personnes âgées en Autriche, politiques plus généreuses en termes de conciliation travaille-famille-personne en France, régularisation massive des travailleurs migrants en qualité de source d’accroissement des cotisations en Espagne, etc.
Les petits sous font les grands soucis, pour Gaia on repassera ! Dans la communauté européenne, la part des moins de 20 ans n’a cessé de régresser au cours des trois dernières décennies, passant du tiers au cinquième de la population. La tranche des seniors (personnes âgées d’au moins 50 ans et ayant dépassé l’âge de la fécondité) l’emporte de plus en plus largement sur celle des enfants et des jeunes qui n’ont pas encore 20 ans. On constate déjà l’existence de familles au sein desquelles vivent les représentants de cinq générations. Pathétique ce cimetière des éléphants ! C’est quand nous constatons que la Terre est usée parce le sol est exténué, c’est lorsque nous ne pouvons nier que la surpopulation représente un insurmontable problème, que nous inventons, pour nous et pour nous seuls, le cinquième âge ! Fallait pas chercher à mourir si vieux, gros con ! Ce n’est pas notre faute, mais celle des télomères, extrémités des chromosomes liés à la stabilité de la structure chromosomique et garants de la pérennité de l’organisme. Cette inversion de la pyramide des âges procède de la persistance trentenaire pour un désir avéré de dénatalité. Elle inquiète d’autant plus la propagande populationniste qu’elle est aggravée par un recul progressif de la mortalité. Le remplacement national des générations est en panne. C’est ce vieillissement de la population, cette inversion de la pyramide des âges qui est donnée comme propice à une bien improbable implosion démographique.
Les militants pour une procréation mégalomane, froids et glacés, sont sans âme et indifférents au sort de la Planète parce qu’ils ignorent tout de son fonctionnement et des interdépendances, pensent probablement que la Terre est plate et inerte. Cette anticulture dogmatique d’arrogants candidats à la maîtrise totale de l’univers est le symptôme d’une mythomanie conduisant, de conquêtes en conquêtes sur le Vivant, à l’absurde déconstruction du milieu partagé avec les autres espèces. Guerres et discriminations envers et contre tout, contre soi, contre l’homme, surtout contre « l’autre », avant tout contre le chasseur-cueilleur natif ou ce qu’il en reste, contre les espèces non-rentables, en un mot... contre la Nature. Sexisme contre l’autre sexe, racisme contre les autres races, spécisme contre les autres espèces, pillage du Vivant réduit à la notion étroitement utilitaire de ressources figées, saccage des paysages défigurés en autant de formes géométriques écostériles et/ou écodestructives. Ce diktat consumériste et autophage entend remplir les pouponnières pour mieux distiller son poison. Plutôt diabolique, non ?
Ce qu’il y a de terrible dans l’éventuel compte à rebours des écosystèmes garants de cette vie sur Terre, n’est pas notre disparition propre mais qu’elle emportera avec elle celle des peuples sages et tranquilles, tout comme celle d’innombrables espèces que « ceux qui prennent » ont de tous temps pris en otages.
Quel état lucide oserait encore encourager la procréation pour sauver les conditions de vie des personnes âgées ? La France, apparemment partante pour une éco-citoyenneté planétaire à en croire les vœux du Grenelle de l’environnement, pourrait-elle se replier sur elle-même et recourir encore à un gigantesque ensemencement des masses laborieuses ou chômeuses ? Qui se soucie de l’inexistence de retraites dans les pays du tiers monde ? C’est tout juste si la France vient tardivement de reconnaître les anciens combattants de ses regrettées colonies pour verser à leurs survivants l’aumône d’une maigre pension. Ne nous faites pas pleurer en arguant de bons sentiments ! Si c’est ainsi que vous souhaitez sauver nos retraites, vous ne sauverez pas la Planète. Et puis, il faudrait peut-être aussi penser lutter tant en aval qu’en amont, et songer aussi à vivre moins longtemps.
Le flot des babys boomers est en rade. Il n’y a qu’un remède à cette dénatalité, un remède qui est aussi une morale : en appeler à de nouveaux arrivants pour faire de nouveaux cotisants, justement tous ces éco-réfugiés à l’encontre desquels nous recherchons des parades de dissuasions, quelque part entre ADN suspicieux et charters-boomerangs. Seule l’immigration compensera les pertes intérieures. Et puis on leur doit bien ça ! S’ils s’enfuient de chez eux, c’est dans la plupart des cas parce que nous faisons payer très loin nos pots cassés. Ceux qui ne peuvent plus vivre sur leurs terres alors qu’ils n’accusaient qu’une empreinte écologique dérisoire n’ont qu’à venir surenchérir une empreinte occidentale déjà éhontée, de cinq à dix fois supérieure. Ce n’est que justice compensatoire à la disparité Nord-Sud et il nous reste désormais qu’à assumer nos cruelles erreurs du passé. Ouvrir nos portes à ceux que nos aïeux ont sciemment appauvris est un devoir moral. Tel est le défi, moins égoïste et stupide que celui qui consisterait à booster nos nations de l’intérieur en fertilisant nos vagins nationaux. La xénophobie récurrente ne fera pas bon ménage avec les prochaines contraintes mondialistes, il faudra se soigner, savoir guérir de nos racismes intrinsèques et fétides, et jouer notre destin commun portes largement ouvertes. Les écarts démographiques sont si incroyables que nous avons amplement la marge d’action qu’il faut et le temps de survivre sur cette compensation. Sans peur ni reproche du métissage, le renouvellement des générations des pays développés se fera par les immigrants. USA, Canada, Nouvelle-Zélande, Australie, Espagne ont déjà optés pour cette voie. À l’intention de ceux auxquels l’effondrement démographique de l’Europe donne le vertige, il n’y a qu’un constat pour une seule politique de mixité : si notre fécondité fait pâle figure avec moins de 1,5 enfant, la moyenne africaine dépasse encore 7 enfants ! Ce n’est pas avec le piètre regard nationaliste que l’on sauvegardera notre Maison du Quaternaire. Placée sous l’incontournable jeu des interdépendances et de l’effet-papillon, la demeure planétaire se fiche de solutions stupidement appliquées par tel ou tel pays qui ne représente qu’une partie de la mosaïque universelle.
La Suède fut le premier pays à avoir « implosé », dès 1965. Elle n’en est pas morte. L’inversion de la pyramide des âges fut ensuite et chronologiquement le fait de pays caractérisés par un baby-krach, comme l’Allemagne en 1970, de l’Italie et du Royaume-Uni en 1980, de l’Espagne dès 1985, puis de la France, de l’Europe en général et des États-Unis. Pareille stabilisation démographique serait à la veille de toucher la Chine, puis l’Indonésie vers 2030, bien plus tard l’Inde et les pays musulmans. Seule l’Afrique subsaharienne échapperait à ce seuil au cours de la première moitié de ce siècle. La population européenne (Russie comprise) a ainsi déjà amorcé son déclin, l’excédent annuel du nombre des décès sur celui des berceaux dépasse largement le million d’âmes depuis quelques années. Selon la dernière révision de l’ONU, ce déficit est de l’ordre de 1,3 millions personnes par an sur la période 2000-2005. Au sein de l’Union européenne, l’indice conjoncturel de la fécondité est inférieur au seuil de remplacement des générations depuis 1975. Il a chuté à 1,4-1,5 enfant par femme depuis le début des années 90. Les records de sous-fécondité s’observent aujourd’hui en Italie, en Espagne, en Allemagne et en Grèce. Ne nous endormons pas sur ce semblant de réussite ! Poursuivons nos efforts pour dépeupler la Terre, il y a 900 000 crève-la-dalle sur cette Planète, n’en induisons pas davantage ! S’abstenir de procréer relève de la solidarité écologique. La fécondité humaine est une malédiction !
Pauvres ou riches, n’écoutez pas les pronatalistes, leurs vœux sont funestes, jugez de l’état des lieux planétaires, la Terre-mère est saignée aux quatre veines, usée jusqu’à la corde !
Ne vous reproduisez plus, vive le déclin, n’aimons et ne sauvons que la Planète ! Faisons l’amour, pas des victimes !