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monsieur lingénieur au salair 

jeudi 15 février 2007, par Denys Dumarais

monsieur lingénieur au salair
sort de sa souille
résidentielle
donne a papate a chef a giat
et talaisse ta bauge
donne a papate

mossieur le linge
a le cheveu
éradiqué du cou
cest beau tout ce sébum
lappeau tapé come lé pomm
putetravail de quatre mois
120 journées de salo
a glabruter dans son labo
sur son joujou
120 jouretnuit de salo
sur son joujou
a tripoter
a pressepurer ses méninges
a dégorger
souillant son linge a calculer
pour son joujou
quatre mois a tout calibrer
mossieu le catarrheux
tout calibrer
pour que ça neige ailleurs
sale ingénieur qui s’ingénie
pour que ça gêne ailleurs
déchaine ailleurs

linchié nieur
sans barguigner de la braguette
brûle sa ranceur adipeuse
a déféquer des BASM
ses bonbons a sous munitions
cest bon quand ça sort de sa tête
le ka le ka
qui tombe et plok sur la planète
au kosovok et en irak
au mozambik en angolak
au libank en afghanistank
pourçon salair
a met sa bouchasonanus
le bon kk
cest le néant de son faluss
entre ses dois

algorithme et exponentielle
tête de pourceau bien remplie
de tas de chiffres
tête de chiffe
tête de chyle
tête a déchiquetures
et a mine antipersonnel

pas saffoler biencalculer
refaire les odieux calculs
discuter en pausecafé
le bon réglage
qui émascule
la dose pile
qui broie de l’os
hache menu la ch
air des ïambes
anapeste de la souf
france
exclue la mort
souffr
en ce jour et nuit
souff
rance indéfinie

pas de merci
le cacochyme ingénieux
vend son joujou
troueur
son sécateur son am
puteur de me
mbre un bon
bon inchiénieur
qui ne fait pas d’erreur
qui trucule au calcul
desintégrales létales
qui jubile quand sa marotte
est asymptote
a lhorreur crasse
tarrières dans les tarses
péter les métatarses
et péter les tibias
plu de pié
étaler s’il en reste
sur la tartine du tarmac
des moelles denfan
suries

cœurage de salingénieur
ne signe pas ses boucheries
tous ceux qui geignent grassalui
plaignent le mosieu lingénieur
ni seconde pour le lyncher ni heure
pour creuser ça tombe
sous sa démence :
qu’il avale un de ses étrombes
et pestilence !

"Totalingénieur" de Denys Dumarais
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