- 5 mars, par Philip K. Dick,
Louise Desrenards (traduction de l’anglais au français)
Philip K. Dick admirait le film qu’en 1981 Ridley Scott avait adapté de son roman Do Androids Dream of Electric Sheep ? (1968) — que lui-même considérait comme une ébauche, mais qui d’emblée intéressa le cinéma. Dès la parution du livre, un cinéaste prometteur comme Martin Scorcese avait pensé à l’adapter (mais son projet était resté sans suite).
Voici un des documents de référence resté (…)
- 3 février 2014, par Guy Darol
L’AMOUR DU VINYLE, par Guy Darol. « En tournant les pages colorées d’Extraordinary Records, une sorte d’ « édifice immense du souvenir », l’étonnement scopique est quelquefois distrait par de singulières sensations. On se souvient avec le nez. On se rappelle du microsillon noir accroché par le saphir d’un Teppaz Oscar et de l’odeur de bakélite. On voit la pochette de Sgt. Pepper’s avec son (…)
- 27 décembre 2013, par Julien Grandjean
Idéalement dirait-on, la saisissante et déroutante discographie d’Arlt s’ouvre par la bouche et par la rouille, à peine une brèche en vérité, une amertume, un léger trouble arraché au goût de l’amour, une sidération pourtant d’où surgiront bientôt quantités d’éboulements, d’épiphanies, de morts et d’avalanches.
Il y a là sur ta bouche
un je ne sais quoi qui sent la rouille
Nous sommes (…)
- 4 décembre 2013, par Guy Darol
Auteur feu de salve de La société de consommation (1970) puis de La consommation des signes [*] (1976), Jean Baudrillard fut le créateur avec Hubert Tonka de la revue foutripétante Utopie [ ** ]. Satrape du Collège de Pataphysique depuis 2001, Jean Baudrillard continua par ses ouvrages et ses articles à penser boutefeu, par-delà la mêlée.
Ne dit-on pas que ses théories, à partir de (…)
- 4 janvier 2013, par Guy Darol
Annoncé par Ariel Kyrou, dans son très savant Techno Rebelle (Denoël, 2002), comme l’ouvrage absolu, Modulations (somme orchestrée par Peter Shapiro) examine avec un soin inégalé les diverses faces de la musique électronique depuis ses origines.
La force de cet ouvrage tient pour beaucoup à la conviction de Iara Lee et de son label Caïpirinha qui entend « célébrer sans relâche les (…)
- 30 novembre 2012, par Guy Darol
Cela fait vingt ans qu’ils ruminent dans les prairies sans ostentation. Blues, rock, jazz, funk, humour… Drôle de pedigree pour une bande de vaches. Leur musique est véritablement animale. Contrairement aux apparences, elle n’a rien de commun avec un beuglement plaintif. Capricante, rugissante, junglesque, elle détone avec l’ordinaire des sons mous, ronronnants, caressables dans le sens du (…)
- 19 décembre 2011, par Cédric Meletta
On appréhendait d’autant ce concert que notre dernier rendez-vous « live » avec les Dioun’’ (l’Olympia de l’hiver 2008) fut, dans l’ensemble, assez décevant. Avec le Casino de Paris et ses balcons bien garnis, on remet les compteurs à zéro. Cela tombe plutôt bien puisque la formation rock-folk a, elle aussi, fait peau neuve. Herman Dune et non plus Düne (sans les trémas, ils insistent !) et (…)
- 5 novembre 2011, par Cédric Meletta
PARIS-SUR-SCÈNE : Death In Vegas. Le Bataclan. 1er novembre 2011.
On aurait pu passer une bonne soirée, tous les ingrédients paraissaient réunis. Bien reposé après quatre jours de week-end, une belle brochette de viveurs pour nous accompagner, et une salle pleine comme un œuf, de la fosse jusqu’aux balcons, sans parler du bar monté sur piliers. Une affiche, surtout, sur fond de retour au (…)
- 19 octobre 2011, par Guy Darol
Dans La Boîte à ooTi, 13 chansons composées par Thomas Lucas aka John Trap et Arnaud La Gouëfflec (band leader de l’Orchestre préhistorique, romancier, scénariste de bande dessinée, notamment Le Chanteur Sans Nom, Glénat, janvier 2011) tissent des liens avec l’imaginaire médiéval, les esprits de la nature et le monde des ombres. Une féerie sonore électrisée et frissonnante qui suggère les (…)
- 15 juillet 2011, par Régis Poulet
Pour finir notre quinzaine en musique, revenons à cette cristallisation des espoirs et des contradictions d’une génération que fut l’été 1967, notamment grâce à cet art dionysiaque qu’est la musique, surtout lorsqu’elle est associée aux hallucinogènes, auquel cas on parle de psychédélisme. En ce qui concerne le détail de ce Summer of Love ’67, on pourra se reporter ici et lire ceci pour (…)