De Guido Gozzano (1883-1916), on peut lire en français un choix de nouvelles paru aux éditions Ombres, Les Sandales de la diva, ainsi qu’un récit de voyage à demi fantasmé, publié chez Actes Sud sous le titre de Carnets indiens. Mais l’Italie le sait surtout poète, et non des moindres, au point qu’il y est vu comme le principal représentant du courant crépusculaire, un prolongement majeur du symbolisme européen dans le ciel cisalpin de la Belle Époque. Nous vous offrons ici de découvrir un autre aspect de son œuvre, avec un recueil de contes pour enfants qu’il publia deux ans avant sa mort et dont rien jusque là n’a été traduit en français. Il s’y montre par endroits un curieux précurseur d’Italo Calvino, turinois comme lui.