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Marcel Schwob 
            
            
                
                
                
                
                
                    
                    Articles de cet auteur (15)
                    
                        
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                            11 juillet 2007, par  Marcel Schwob 
                        Je me souviens clairement de l’espèce d’émoi d’imagination où me jeta le premier livre de Stevenson que je lus. C’était Treasure Island. Je l’avais emporté pour un long voyage vers le midi. Ma lecture commença sous la lumière tremblotante d’une lampe de chemin de fer. Les vitres du wagon se teignaient du rouge de l’aurore méridionale quand je m’éveillais du rêve de mon livre, comme Jim (…) 
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                            30 août 2009, par  Marcel Schwob 
                        Je trouvai sur ma table, en rentrant, une invitation du Cercle Spirite. Nous avions joué au poker, et il était très tard. Néanmoins je fus tenté par la curiosité ; le programme annonçait un spectacle distingué, une évocation surprenante d’esprits. Il me passa par la tête l’envie de causer avec une demi-douzaine de célébrités disparues. Je n’avais jamais vu de séance spirite, et je n’étais pas (…) 
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                            17 août 2009, par  Marcel Schwob 
                        A Oscar Wilde 
 Dans une ville de province que je ne saurais plus retrouver, les rues montantes sont vieilles et les maisons vêtues d’ardoises. La pluie coule le long des pilotis sculptés et ses gouttes tombent à la même place, avec le même son. Les petites fenêtres rondes se sont enfoncées dans les murs, comme pour se garer des coups. II n’y a de hardi, parmi ces ruelles, que le lierre à la (…) 
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                            17 août 2009, par  Marcel Schwob 
                        Monsieur William Burke s’éleva de la condition la plus basse à une renommée éternelle. Il naquit en Irlande et débuta comme cordonnier. Il exerça ce métier pendant plusieurs années à Edimbourg, où il fit son ami de M. Hare sur lequel il eut une grande influence. Dans la collaboration de MM. Burke et Hare, il n’y a point de doute que la puissance inventive et simplificatrice n’ait appartenu à (…) 
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                            17 août 2009, par  Marcel Schwob 
                        Cyprien d’Anarque avait environ quarante ans. On l’eût fâché en le lui rappelant. Il prétendait ne point dépendre de son âge plus que d’autre chose au monde. Haut sur jambes, sec et tanné, il avait l’œil violent et un visage aquilin, où le sourire fréquent s’était marqué par deux vides aux coins de la bouche. Grand lecteur de théories et impatient de toute contradiction, il avait la religion (…)