-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piétons :
« Respect » pour ceux qui parlent dessinent peignent racontent pour ceux qui se taisent.
Si les « Tag’s », les signatures sont dessinés sur les bornes les bancs, et plus si affinités ; les graffiti sont dessinés à la périphéries du quartier. Les derniers murs aveugles du quartier tournent leur regard vers l’autoroute et le « Stade Olympique », les fresques urbaines ont (…)
-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_sage Piéton :
Imaginez que dans votre quartier, la ville abandonne un parc. Vous voilà face à un espace entouré, fermé par des grilles.
Dans les allées les plantes vivaces émergent du gravier blanc. Les arbres étendent leurs branches par-dessus les grilles. Les pointes ne menacent rien et le ciel. Les branches tentent, les bras se tendent. L’approche se fait, la main accroche. Et hop (…)
-
22 août 2011, par Xavier Leton
Avez-vous vu ?
Le ricochet...
La pierre plate de mots rebondit à la surface de votre écran.
C’est à nouveau, un corps chargé d’images...
Non, vous n’avez rien vu.
Vous avez raison :
Nous n’avons rien trouvé, les réponses changent tout le temps.
Je vous sens perdu(e). Allons, reprenons, vous êtes ici
Un corps chargé d’images,
silencieux,
puis vider les mots (…)
-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Édito estival : fin - Je plie la serviette, la secoue pour enlever le sable, la plie à nouveau. Des bouts de papiers sur lesquels j’avais écrit quelques mots. Ils s’envolent. Je cours après le vent. La Brise les colle sur la vitre d’un pare brise. Elle me les donne assemblés dans ce désordre. Ils présentent la réalisation des « VillesAllantVers ». Cette création transforme les trajets que nous (…)
-
26 août 2011, par Xavier Leton
J’édite à nouveau ce texte issu d’une nouvelle épistolaire. C’est la dernière lettre de cette nouvelle — mauvaise nouvelle ? C’est bientôt le dernier texte de cet « édito_d’été ».
Cette lettre marque la fin d’une histoire. C’est un coude plié qui tend la main vers le clavier. Les doigts face au désordre des lettres du clavier C’est le début d’une fin. Parce la fin dure longtemps. (…)
-
15 août 2011, par Xavier Leton
« Summer of Love on the RdR », parlait d’amour,
mais pas uniquement.
« Balade islandaise », parlait de balade,
mais pas uniquement.
« Côte d’ivoire - année zéro », parlait d’amour et de voyage,
mais pas uniquement. Voici « ...Vous êtes Ici... », sachant que vous êtes sur Internet donc sur un flux. Si il cesse, il vous laissera « perdus », « nulle part »,
mais pas (…)
-
17 août 2011, par Xavier Leton
L’amour du pouvoir à consommer.
« C’est ici »,
vous y êtes
La lente ascension du coq.
La chute du chien.
la lenteur du coq garantit
que jamais
rien ne change, ni de lieu, ni de temps. Patte après patte,
le minuscule « a_volatil »,
entame une marche immobile, nourrissant sa gloire, de la chaire à tuer et à vendre, de son impuissance à prendre son essor, (…)
-
13 novembre 2006, par Xavier Leton
Xavier Leton est un vidéaste, artiste concepteur (confettiS.org). Il a participé à de nombreuses conférences et expositions.
Il nous propose ici une vidéo intitulée "Silence et Violence". Cette recherche sur l’isolement face au discours n’a rien d’une oeuvre seulement esthétique. Le sens ici est primordial et donne naissance à une oeuvre d’une force incroyable, car elle ne déroge pas à la (…)
-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
Parfois le son ne sort pas de la bouche, ou seulement doucement. La langue articule le son sous le souffle de la respiration, la voix se fait timide.
Les mains et les sourires parlent aussi, les regards construisent les phrases inutiles à prononcer. Avoir quelque chose à dire, sans le dire, et le montrer.
-
9 août 2010, par Xavier Leton
Pas Sage_Piéton :
À Marseille, les maraîchers sont des points de rencontre. Ils rivalisent d’ingéniosité pour colorer leurs vitrines avec les fruits et légumes.
Les enfants attirés par les teintes vives, se collent le nez face aux étals. Là, le nez dans les odeurs et les couleurs des fruits et légumes, ils accordent des vies et des progénitures improbables aux natures mortes.
Le point (…)