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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sages Piétons :
Est-ce un point de rencontre[S] ?
C’est un espace partagé, par-delà la « frontière ». Un lieu où nous nous retrouvons ensemble. Avant de partir en courant pour partager cet ensemble, ailleurs ?
Bien sûr, il y a la « frontière » transgressée, l’interdit. Celui que nous emportons, ce que nous emportons, ce qui nous fait courir et revenir ici, à ce point de rencontre[S].
::Où ? : : (...)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sages Piétons : L’escalier est un espace de jeux. Souvenez-vous.
Peu importe qu’il nous permette de passer d’une partie basse, de la mer, à une partie haute abandonnant les quais. Son utilité n’est pas là. Ou seulement pour ceux qui ne voient dans l’escalier que la fonction.
Le jeux est dangereux. L’escalier a une face cachée et secrète. Il suffit de courir dans un escalier, de préférence en le (...)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_sage Piéton :
Imaginez que dans votre quartier, la ville abandonne un parc. Vous voilà face à un espace entouré, fermé par des grilles.
Dans les allées les plantes vivaces émergent du gravier blanc. Les arbres étendent leurs branches par-dessus les grilles. Les pointes ne menacent rien et le ciel. Les branches tentent, les bras se tendent. L’approche se fait, la main accroche. Et hop ! d’un (...)
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18 août 2011, par Philippe Castellin,
Xavier Leton
Ce matin une voiture brûlait au Petit Séminaire, c’était une « Golf », par manque d’ambition ? Le 30 août 2009, je publiais « Ferrari ». Aujourd’hui je le réédite, un « amour contre ».
« Ferrari » est une vidéo de Philippe Castellin. Ce film nous donne à voir une voiture brûlant sans fin, tandis qu’une voix nous dit les images que suscite la vue d’une Ferrari.
Philippe Castellin, auteur, performeur & (...)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
L’hôtel « Terminus » où tout commence, à terre. L’arrivée à Marseille, mamy, l’école, le quartier, les copains, le port et les bateaux. Des immeubles de trois étages flottent sur l’eau. La mer en guise de trait d’union entre deux termes, les mondes et les mots.
L’hôtel « Terminus » des ports. D’un bout à l’autre, nous accostons oubliant que le point de départ est un quai. Celui que nous (...)
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19 août 2011, par Xavier Leton
je prends, à nouveau...
J’aime le désordre,
l’amour le crée.
[...]
« Chaque couple, quel qu’il soit, comporte un troisième personnage continuellement présent. [...] Avec ou sans ami de la femme, avec ou sans amie de l’homme, avec ou sans souvenirs écrasants, paternels ou maternels, avec ou sans enfants, avec ou sans nette perspective d’ouverture, les deux partenaires de chaque couple affrontent (...)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
Parfois le son ne sort pas de la bouche, ou seulement doucement. La langue articule le son sous le souffle de la respiration, la voix se fait timide.
Les mains et les sourires parlent aussi, les regards construisent les phrases inutiles à prononcer. Avoir quelque chose à dire, sans le dire, et le (...)
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9 août 2010, par Xavier Leton
Pas Sage_Piéton :
À Marseille, les maraîchers sont des points de rencontre. Ils rivalisent d’ingéniosité pour colorer leurs vitrines avec les fruits et légumes.
Les enfants attirés par les teintes vives, se collent le nez face aux étals. Là, le nez dans les odeurs et les couleurs des fruits et légumes, ils accordent des vies et des progénitures improbables aux natures mortes.
Le point de départ de (...)
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26 août 2011, par Xavier Leton
J’édite à nouveau ce texte issu d’une nouvelle épistolaire. C’est la dernière lettre de cette nouvelle — mauvaise nouvelle ? C’est bientôt le dernier texte de cet « édito_d’été ».
Cette lettre marque la fin d’une histoire. C’est un coude plié qui tend la main vers le clavier. Les doigts face au désordre des lettres du clavier C’est le début d’une fin. Parce la fin dure longtemps. Amor Fati. Jamais ces (...)
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22 août 2011, par Xavier Leton
Avez-vous vu ?
Le ricochet...
La pierre plate de mots rebondit à la surface de votre écran.
C’est à nouveau, un corps chargé d’images...
Non, vous n’avez rien vu.
Vous avez raison :
Nous n’avons rien trouvé, les réponses changent tout le temps.
Je vous sens perdu(e). Allons, reprenons, vous êtes ici
Un corps chargé d’images,
silencieux,
puis vider les mots récipients de la nuit (...)