-
26 août 2011, par Xavier Leton
J’édite à nouveau ce texte issu d’une nouvelle épistolaire. C’est la dernière lettre de cette nouvelle — mauvaise nouvelle ? C’est bientôt le dernier texte de cet « édito_d’été ».
Cette lettre marque la fin d’une histoire. C’est un coude plié qui tend la main vers le clavier. Les doigts face au désordre des lettres du clavier C’est le début d’une fin. Parce la fin dure longtemps. (…)
-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sages Piétons : L’escalier est un espace de jeux. Souvenez-vous.
Peu importe qu’il nous permette de passer d’une partie basse, de la mer, à une partie haute abandonnant les quais. Son utilité n’est pas là. Ou seulement pour ceux qui ne voient dans l’escalier que la fonction.
Le jeux est dangereux. L’escalier a une face cachée et secrète. Il suffit de courir dans un escalier, de (…)
-
25 août 2011, par Kalucine,
Xavier Leton
Le jeu du monde se joue à travers les grandes puissances qui relient l’homme au monde — mythes et religion, poésie et art, politique, philosophie, sciences et techniques —, elles mêmes, mises en mouvement par les forces élémentaires : le langage et la pensée, le travail et la lutte, l’amour et la mort, ainsi que le jeu de l’homme qui est joueur, jouet et déjoué.
[...]
Le jeu du monde, (…)
-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sages Piétons :
Est-ce un point de rencontre[S] ?
C’est un espace partagé, par-delà la « frontière ». Un lieu où nous nous retrouvons ensemble. Avant de partir en courant pour partager cet ensemble, ailleurs ?
Bien sûr, il y a la « frontière » transgressée, l’interdit. Celui que nous emportons, ce que nous emportons, ce qui nous fait courir et revenir ici, à ce point de (…)
-
22 août 2011, par Xavier Leton
Avez-vous vu ?
Le ricochet...
La pierre plate de mots rebondit à la surface de votre écran.
C’est à nouveau, un corps chargé d’images...
Non, vous n’avez rien vu.
Vous avez raison :
Nous n’avons rien trouvé, les réponses changent tout le temps.
Je vous sens perdu(e). Allons, reprenons, vous êtes ici
Un corps chargé d’images,
silencieux,
puis vider les mots (…)
-
13 novembre 2006, par Xavier Leton
Xavier Leton est un vidéaste, artiste concepteur (confettiS.org). Il a participé à de nombreuses conférences et expositions.
Il nous propose ici une vidéo intitulée "Silence et Violence". Cette recherche sur l’isolement face au discours n’a rien d’une oeuvre seulement esthétique. Le sens ici est primordial et donne naissance à une oeuvre d’une force incroyable, car elle ne déroge pas à la (…)
-
19 août 2011, par Xavier Leton
je prends, à nouveau...
J’aime le désordre,
l’amour le crée.
[...]
« Chaque couple, quel qu’il soit, comporte un troisième personnage continuellement présent. [...] Avec ou sans ami de la femme, avec ou sans amie de l’homme, avec ou sans souvenirs écrasants, paternels ou maternels, avec ou sans enfants, avec ou sans nette perspective d’ouverture, les deux partenaires de chaque (…)
-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Édito estival : fin - Je plie la serviette, la secoue pour enlever le sable, la plie à nouveau. Des bouts de papiers sur lesquels j’avais écrit quelques mots. Ils s’envolent. Je cours après le vent. La Brise les colle sur la vitre d’un pare brise. Elle me les donne assemblés dans ce désordre. Ils présentent la réalisation des « VillesAllantVers ». Cette création transforme les trajets que nous (…)
-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
Nous travaillons avec des dames, cette fois. La cinquantaine, venant du monde entier, elles sont discrètes et silencieuses. Elles ont appris à passer inaperçues. Filmer sans que les frères, les maris ne les voient, est un jeu auquel elles se prêtent, plus ou moins facilement.
La fontaine apaise autant que la mer. « Les soucis s’échappent et ça va mieux... »...
La mer (…)
-
17 août 2011, par Xavier Leton
L’amour du pouvoir à consommer.
« C’est ici »,
vous y êtes
La lente ascension du coq.
La chute du chien.
la lenteur du coq garantit
que jamais
rien ne change, ni de lieu, ni de temps. Patte après patte,
le minuscule « a_volatil »,
entame une marche immobile, nourrissant sa gloire, de la chaire à tuer et à vendre, de son impuissance à prendre son essor, (…)