-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_sage piéton :
Qu’est-ce qui peut faire peur à un enfant dans un hôtel ? Pourquoi cet hôtel du Panier, à Marseille, fait-il peur ?
L’hôtel est sur le chemin de notre « parcours commun ». Depuis le début des VillesAllantVers_Marseille dans ce quartier, l’hôtel est un espace particulier. La chambre d’hôtel est le lieu où vivent certains des élèves, d’autres squattent.
L’hôtel est une (…)
-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Édito estival : fin - Je plie la serviette, la secoue pour enlever le sable, la plie à nouveau. Des bouts de papiers sur lesquels j’avais écrit quelques mots. Ils s’envolent. Je cours après le vent. La Brise les colle sur la vitre d’un pare brise. Elle me les donne assemblés dans ce désordre. Ils présentent la réalisation des « VillesAllantVers ». Cette création transforme les trajets que nous (…)
-
9 août 2010, par Xavier Leton
Pas Sage_Piéton :
À Marseille, les maraîchers sont des points de rencontre. Ils rivalisent d’ingéniosité pour colorer leurs vitrines avec les fruits et légumes.
Les enfants attirés par les teintes vives, se collent le nez face aux étals. Là, le nez dans les odeurs et les couleurs des fruits et légumes, ils accordent des vies et des progénitures improbables aux natures mortes.
Le point (…)
-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sages Piétons : L’escalier est un espace de jeux. Souvenez-vous.
Peu importe qu’il nous permette de passer d’une partie basse, de la mer, à une partie haute abandonnant les quais. Son utilité n’est pas là. Ou seulement pour ceux qui ne voient dans l’escalier que la fonction.
Le jeux est dangereux. L’escalier a une face cachée et secrète. Il suffit de courir dans un escalier, de (…)
-
26 août 2011, par Xavier Leton
J’édite à nouveau ce texte issu d’une nouvelle épistolaire. C’est la dernière lettre de cette nouvelle — mauvaise nouvelle ? C’est bientôt le dernier texte de cet « édito_d’été ».
Cette lettre marque la fin d’une histoire. C’est un coude plié qui tend la main vers le clavier. Les doigts face au désordre des lettres du clavier C’est le début d’une fin. Parce la fin dure longtemps. (…)
-
23 août 2011, par Jessica Resmond,
Xavier Leton
J’aime le désordre,
l’amour le crée.
[...]
Dans le monde de l’amour et de toutes les amours, la volonté est battue d’avance : plus nous voulons "quelque chose", plus elle se dérobe. La conscience de soi est illusoire. Les amours ne marchent que quand elles nous font marcher ; non pas quand nous voulons les faire aller.
[...]
L’errance érotique, Kostas Axelos, La Lettre Volée, (…)
-
14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
Parfois le son ne sort pas de la bouche, ou seulement doucement. La langue articule le son sous le souffle de la respiration, la voix se fait timide.
Les mains et les sourires parlent aussi, les regards construisent les phrases inutiles à prononcer. Avoir quelque chose à dire, sans le dire, et le montrer.
-
18 août 2011, par Philippe Castellin,
Xavier Leton
Ce matin une voiture brûlait au Petit Séminaire, c’était une « Golf », par manque d’ambition ? Le 30 août 2009, je publiais « Ferrari ». Aujourd’hui je le réédite, un « amour contre ».
« Ferrari » est une vidéo de Philippe Castellin. Ce film nous donne à voir une voiture brûlant sans fin, tandis qu’une voix nous dit les images que suscite la vue d’une Ferrari.
Philippe Castellin, auteur, (…)
-
25 août 2011, par Kalucine,
Xavier Leton
Le jeu du monde se joue à travers les grandes puissances qui relient l’homme au monde — mythes et religion, poésie et art, politique, philosophie, sciences et techniques —, elles mêmes, mises en mouvement par les forces élémentaires : le langage et la pensée, le travail et la lutte, l’amour et la mort, ainsi que le jeu de l’homme qui est joueur, jouet et déjoué.
[...]
Le jeu du monde, (…)
-
13 novembre 2006, par Xavier Leton
Xavier Leton est un vidéaste, artiste concepteur (confettiS.org). Il a participé à de nombreuses conférences et expositions.
Il nous propose ici une vidéo intitulée "Silence et Violence". Cette recherche sur l’isolement face au discours n’a rien d’une oeuvre seulement esthétique. Le sens ici est primordial et donne naissance à une oeuvre d’une force incroyable, car elle ne déroge pas à la (…)