L’histoire semble marquée du double sceau de l’absurde et du mystère : un simple problème de visa entre Biélorussie et Russie, qui donne lieu à une arrestation, puis à une détention provisoire qui semble s’éterniser. On trouvera quelques éléments ici. Pour le reste, on notera que le blog de l’auteure, où se trouvaient d’autres renseignements, n’est plus accessible. La nouvelle de cette incarcération a été relayée, entre autres, par Florence Trocmé de Poezibao et par Claude Vercey de la revue Décharges.
Anne-Lise Blanchard insiste pour ne pas donner à cette affaire des proportions politiques. On peut néanmoins lui apporter un soutien vigilant de la manière suivante — ces consignes nous ont été transmises par Claude Vercey :
Ouvrir le site de l’ambassade de France en Russie. Une fois sur la 1ère page, il faut cliquer dans la colonne de gauche sur l’onglet « service de presse d’information et de communication », puis prendre au hasard un des noms de l’équipe dont les coordonnées se trouvent en pleine page et adresser, à cette adresse courriel, un mail « à retransmettre au Consulat et à Madame Anne-Lise Blanchard ».
Anne-Lise Blanchard demande que des attestations sur sa qualité de poète, des témoignages lui soient envoyés pour nourrir le dossier de son avocat par fax (de l’ambassade de France à Moscou) à ce numéro : (00 7 495) 937 14 13
Voir aussi une page biographique sur la poétesse.