mercredi 28 décembre 2016, par
« O JERUSALEM
Dix jours passés à Jérusalem avec Adel Hakim pour les répétitions d’Antigone et de Rose et Jasmin. Les deux spectacles vont faire l’ouverture de la Manufacture des œillets à Ivry, le 4 janvier 2017. Je reviendrai plus longuement sur la genèse du dernier spectacle dans mes prochaines chroniques. » (M. K. 23 décembre 2016)
En logo : Jérusalem, sur l’Esplanade des mosquées. Photo © Mohamed Kacimi.
[1] Ndle : C’est en 135 que l’empereur Hadrien étendit plus largement la Judée et l’associa à la Syrie pour fonder la province romaine nommée Syria Palaestina (Syrie Palestine) — fr.wikipedia, « Judée ».
[2] Ndle : Byzance, pour désigner l’empire chrétien byzantin avec Constantinople pour capitale, construite et aménagée pour supplanter Rome par Constantin le Grand, le premier empereur romain chrétien, est convenu historiquement avoir commencé au IVe siècle (après le 11 mai 330, date d’inauguration de la ville dédiée).
[3] « Al-Khalil » (l’ami), soit l’ami de Dieu : Abraham.
[4] La prise de Jérusalem par Godefroy de Bouillon donna lieu à un massacre général au mois de juillet de l’année 1098 — soit au début du XIe siècle.
[5] Ndle : Saladin reprit Jérusalem aux Croisés au terme d’un siège qui dura moins de deux mois, le 2 octobre 1187. A partir du XIIIe siècle quelques Juifs vinrent de nouveau à Hébron, puis davantage au XVIe siècle, chassés d’Espagne en même temps que les Musulmans sous la reconquête du Royaume de Grenade par Isabelle la Catholique, (d’autres restant en Afrique du nord et notamment en Égypte à l’instar de Maïmonide advenant en médecin réputé auprès de Saladin), et tous vivant en bonne entente. En 1929, sous la pression du pouvoir mandataire britannique, suite à la déclaration Balfour de 1917 favorisant un foyer juif préalable à une future nation en Palestine libérée, les propriétaires terriens avaient accru la vente de leurs biens aux familles ou aux organisations juives, supprimant de fait les fermages des paysans arabes natifs ; avec la montée des nationalismes antagoniques entre les habitants une xénophobie contre l’immigration des Ashkénazes sionistes considérés comme des envahisseurs accapareurs des ressources locales se développa du côté des Musulmans pauvres ; au mois d’août des conflits se déclarèrent à Jérusalem et s’étendirent particulièrement à Hébron, avec une violence réciproque progressive au long d’une semaine, comptant d’abord quelques morts des deux côtés, puis principalement des Arabes tués par la police britannique notamment le 24 août, jusqu’aux saccages et aux tueries antisémites réactifs le même jour, meurtres de masse où les victimes visées furent principalement les Ashkénazes lynchés jusque dans leurs propres maisons et dans les maisons des Séfarades où ils avaient pu se croire en sécurité. La situation réelle des armes et de la responsabilité des violences entre les communautés ainsi que le rôle exact de la police britannique ne furent jamais clairement établis y compris au sein de la population, incapable de statuer sur ce qui s’était vraiment passé ni comment cela était arrivé. Douze familles arabes cachèrent plusieurs centaines de Juifs qui furent ainsi sauvés. (fr.wikipedia).
[6] Ndle : « Le livre de la Bible dans lequel l’histoire d’Abraham est racontée a vraisemblablement été rédigé entre les VIIe et Ve siècles av. J.-C., combinant des récits de provenances diverses réunies par plusieurs rédacteurs9. Cela semble traduire une origine tardive par rapport à d’autres figures patriarcales plus anciennes comme celle de Jacob71 et l’idée d’un personnage ayant vécu au deuxième millénaire est abandonnée par la plupart des chercheurs72. La conclusion des études scientifiques73 est la non-historicité d’Abraham, personnage biblique, donc, et non pas personnage historique74,75 » (« Abraham », fr.wikipedia). En commentaire sous sa chronique originale, Mohamed Kacimi réfère explicitement à l’analyse sur les Patriarches dans l’ouvrage d’histoire et d’archéologie La bible dévoilée (éd. française chez Bayard en 2002 et Gallimard en 2004), par les érudits sentifiques, historien bibliste et archéologue israéliens, Israël Finkelstein et Neil Asher Silbermanque, qui fait acte jusqu’à nouvel ordre en matière de recherche sur La Bible et son histoire. Cet ouvrage a donné lieu à une adaptation filmique connue, diffusée en France sur les meilleures chaînes publiques de la télévision — arte et France 5 en 2005. (on peut lire l’article détaillé dans fr.wikipedia)