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En réponse à :
8 décembre 2009 09:41, par aptie
Oui, Mallarmé voulait que "le vers [...] de plusieurs vocables ref[ît] un mot total, neuf, étranger à la langue et comme incantatoire”.
Mais le vocabulaire exotique de l’époque, ne fût-il qu’allusif, ou le mot rare qui arrête la lecture, heurtent le suivi des plans métaphoriques. Visiblement le vers souffre de ne pouvoir les résorber. Puis l’apposition souvent sollicitée, ainsi que l’incidence (deux procédés d’allongement syntaxique faciles), ne signifient pas la profondeur du travail poétique, du poieîn pur.
Pas davantage des parents nommant leur enfant Lutricia, Cinnamon, ou (…)