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30 janvier 2006, par Yves Clavaron
Cet article se propose d’évaluer les “marges” et les “frontières” dans la littérature coloniale (“colonial novel”) du début du XXème siècle. Kipling et Forster évoluent à la charnière de l’esthétique réaliste et du modernisme : porteurs d’une nostalgie de l’idéal de totalité et d’unité, Kim et A Passage to India sont parcourus par des forces centrifuges, tendus entre l’idéologie coloniale et l’altérité indienne. Moins crispée que celle de Kipling sur la nécessité de résolutions synthétiques, l’écriture forstérienne (...)