Scènes islandaises
Dernier ajout : 31 décembre 2012.
- 23 juillet 2011, par Arnaldur Indridason
C’était à peine si Maria était consciente pendant l’enterrement. Assise au premier rang, apathique, elle tenait la main de Baldvin sans réellement prêter attention à ce qui l’entourait ni à la cérémonie. L’homélie de cette femme pasteur, les gens venus à l’inhumation et le chant du petit chœur de l’église se confondaient en de douloureuses variations. En passant les voir à leur domicile, le pasteur avait pris (...)
- 22 juillet 2011, par Elisabeth Poulet
Les Islandais ne font rien comme les autres et, s’il était encore besoin de montrer à quel point leur singularité est remarquable, le roman de Bragi Olafsson (ex-bassiste des Sugarcubes, le groupe de la chanteuse Björk), Les animaux de compagnie, serait là pour le prouver…
Emil S. Halldorsson, la trentaine bien écornée, rentre très satisfait de son voyage à Londres où il est allé dépenser une bonne (...)
- 21 juillet 2011, par Arnaldur Indridason
Pourquoi l’inspecteur Erlendur use-t-il sa mauvaise humeur à rechercher l’assassin d’un vieil homme dans l’ordinateur duquel on découvre des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d’une enfant de quatre ans ? Pourquoi mettre toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s’avère être un violeur ? Pourquoi faire exhumer avec quarante ans de retard le cadavre de (...)
- 20 juillet 2011, par Eric Boury,
Hoel Maleuvre
Éric Boury a eu la gentillesse de m’accorder une longue interview téléphonique fin février, que nous avons ensuite retravaillée pour qu’elle soit la plus lisible possible. Un très grand merci à lui. J’espère que tout ça vous intéressera.
Traducteur d’islandais. Voilà un métier qui ne court pas les rues. Comment en vient-on à apprendre cette langue et à devenir traducteur ? Pouvez-vous nous raconter votre (...)
- 19 juillet 2011, par Arni Thorarinsson
La vie est difficile quand on est alcoolique “en pause” et journaliste exilé, pour mauvais esprit, dans le nord de l’Islande. Pourtant, il se passe des choses dans ce grand nulle part bouleversé par la mondialisation et l’arrivée des émigrés. Un petit chien disparaît, une vieille dame téléphone pour dire que la mort accidentelle de sa fille arrange bien les affaires de son gendre. Des adolescents se (...)
- 11 février 2011, par Elisabeth Poulet
Après Hypothermie, roman dans lequel Erlendur, obsédé par le deuil et la disparition, enquêtait seul et officieusement, Arnaldur Indridason nous propose une nouvelle enquête placée sous le signe du féminin. En effet, en l’absence du commissaire le plus célèbre d’Islande, parti sur les traces de son passé dans les fjords de l’Ouest, c’est Elinborg, sa fidèle (et néanmoins fort critique à son égard) (...)
- 2 février 2010, par Elisabeth Poulet
Le passé hante l’œuvre d’Arnaldur Indridason. La plupart des enquêtes policières qu’il met en scène remontent le fil du temps pour se concentrer vingt, trente voire quarante ans en arrière pour creuser encore là où on ne devrait plus chercher, avec une détermination obstinée et irrépressible. Ses romans traitent de disparitions, mais pas principalement de la personne qui a disparu, plutôt de ceux qui (...)