Frédéric Taddeï, Ce soir ou jamais, France 2
Laurent Ruquier, On n’est pas couchés, France 2
Ce soir ou jamais - 15 avril 2016
On n’est pas couché - 16 avril 2016
lundi 18 avril 2016, par
{} Ce n’est pas un désintérêt pour Nuit Debout qui me retint à la maison, mais la grippe. À ce jour je n’ai pu visiter l’assemblée vivante de la République qu’une fois. Ce n’est là qu’une infime partie de l’iceberg étendu à des places publiques dans la plupart des villes en France et outremer, auto-constitué en multitude de commissions dans tous les domaines et dont les membres, principalement des travailleurs et des gens professionnellement actifs ou des étudiants, ne rejoignent les places qu’en rangs dispersés une fois par semaine, s’ils le peuvent. C’est un mouvement populaire constituant, il ne vise ni à élire des leaders ni à instaurer de nouveaux partis, et encore moins à se faire représenter devant le gouvernement avec des revendications particulières, ses leaders collectifs de fait sont les syndicats en lutte contre la loi sur le travail. Ordinairement je ne regarde plus la télévision. Les réseaux sociaux remplacent avantageusement la télévision (addiction comprise). Même si je ne regardai pas le débat télévisé du Président le 14 avril, je sus en temps à peine différé de l’émission que Léa Salamé l’avait bousculé, interrompant ses fictions franco-européennes, en lui demandant s’il plaisantait. Frustrée de ne pas avoir vu confondre en direct le grand délateur des sans dents, je décidai soudain de m’offrir un peu de télévision publique sans attendre. Ce furent les 15 et 16 avril. J’ai vu ainsi Yánis Varoufákis à la télévision et le lendemain, jour où il visita hors champ la place de la République avant qu’Alain Finkielkraut [1] n’allât s’y illustrer à sa façon, juste après le passage de l’association BDS France, plus tard dans la soirée, je pus enfin voir Léa Salamé en pleine action à l’écran, brandir à la face du Président du MEDEF le graphique de la hausse spectaculaire des dividendes des entreprises françaises, dressé par le cinéaste François Ruffin, muse de Nuit Debout [2]. Parfois c’est bien, la télévision en réalité augmentée par les réseaux sociaux en triplex avec le live. Voici quelques notes et réflexions incidentes attachées. Je ne fus pas déçue mais un peu assombrie. (L. D.)
Frédéric Taddeï, Ce soir ou jamais, France 2
Laurent Ruquier, On n’est pas couchés, France 2
Ce soir ou jamais - 15 avril 2016
On n’est pas couché - 16 avril 2016
En logo, Yánis Varoufákis et son épouse Danaé Stratou le 16 avril, place de la République à Paris, il va prendre la parole devant l’assemblée de Nuit Debout. Photo par Cilia Jeannine, source Facebook.
Illustration : Yánis Varoufákis parlant à l’assemblée populaire de Nuit Debout le 16 avril, place de la république à Paris. Photo de La demeure du chaos - The adobe of chaos. Source Facebook.
Écouter 32 secondes de sa prise de parole de cinq minutes place de la République France Info.
NUIT DEBOUT
http://www.nuitdebout.fr/
Le site recense l’information générale, nationale et internationale, et le calendrier de la mobilisation critique Nuit Debout. Tout en bas de la page d’accueil se trouve un menu avec les noms des villes du mouvement. On peut innover des lieux liés à des actions. En cliquant sur le nom de votre ville en France où à l’étranger vous suivez un lien qui vous mène aux pages qui lui correspondent, où vous découvrez les informations et le wiki du programme en cours et les commissions ouvrables — sur place il est possible d’en créer d’autres. Voir le programme pour Paris. ↑
MISE AU POINT
Pour être clair sur ce qui pourrait être qualifié d’affaire médiatique Finkielkraut, à propos de son passage à Nuit Debout le 16 avril à Paris, de la réalité du temps de sa visite (plus d’une heure librement) et des insultes réciproques (pas de crachat) qui s’échangèrent (pendant une dizaine de minutes au terme de sa visite), lire le blog de Fédé Davout écrit le 18 avril par les deux étudiants volontaires qui assuraient la permanence de la commission Sérénité et raccompagnèrent poliment l’auteur jusqu’à sa sortie de la place ; on joint ici un document téléchargeable en pdf du blog, mais il est intéressant de se reporter à la source pour y découvrir la série des commentaires :
« Finkielkraut expulsé, malaise à Libération ». ↑
[1] Pour avoir des informations précises sur ce qui s’est passé lors de la visite de la place de la République par Alain Finkielkraut et son épouse le samedi 16 avril, à Paris, on peut lire dans Mediapart le blog écrit par les deux étudiants de la commission de vigilance « sérénité » qui les raccompagnèrent jusqu’à la sortie de la place : suivre le lien MISE AU POINT en post-scriptum.
[2] Pour avoir des informations directes sur l’événement mobile Nuit Debout et connaître les sites et villes où se déroulent les activités et les rencontres, suivre le lien NUIT DEBOUT en post-scriptum.