L’histoire naturelle révèle une lutte angoissée pour la vie, et cet acharnement instinctuel persiste sous certaines formes dans la vie des communautés humaines, entre des peuples.
Homo homini lupus, "l’homme est un loup pour l’homme" : la violence, moteur de l’Histoire ? ; ou au contraire l’humanité a depuis toujours aspiré à s’extirper de ce malheur de la satisfaction primaire, animale, (…)
L’affirmation nietzschéenne - "il n’y a pas de faits, que des interprétations" (NIETZSCHE, 1874) - définissait la pratique de l’histoire-science (ou Histoire) comme étant finalement réduite à une collection de plus en plus élargie de points de vue sur d’autres points de vue. Elle s’opposait aux thèses positivistes avancées par Ranke, position "réaliste" selon laquelle les faits historiques (…)
"Le Silence éternel de ces espaces infinis... m’effraie", s’écriait Pascal submergé par l’image de l’Espace-Temps perpétuellement dilaté.
En rythme du bruit de fond de l’Univers, Silence de l’Homme magnifié par le Big-Bang de sa propre Révélation : l’unification de tous les "temps" - le temps cyclique de l’Eternel retour, le temps irréversible de l’"Etre-pour-la-Mort", le temps cosmique des (…)
Comme le loup ressemble au chien et ce qu’il y a de plus sauvage à ce qu’il y a de plus apprivoisé ! Si l’on ne veut pas se tromper, il faut se tenir toujours en garde contre les ressemblances ; car c’est un genre très glissant.
C’est avec ces mots du "divin Platon" que l’Humanité inaugura l’impitoyable guerre de ses "religions" - le vrai et le faux -, où l’armistice est parfois concevable (…)