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6 juin 2005, par Xavier Zimbardo
Il s’agit ici d’une errance, d’un vagabondage pour essayer d’approcher des réponses, puisque je suis d’abord un vagabond qui crée entre les abîmes de mes joies et de mes souffrances. J’essaierai donc simplement de transmettre un peu de cette expérience et de la perception du monde que j’ai reçue au travers de ces pérégrinations.
Puisqu’il s’agit de la photographie en tant qu’art, je n’ai (…)
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25 novembre 2010, par Xavier Zimbardo
Pour les seize ans de mon fils Kristen
À toi mon ange d’amour,
de courage et de douceur,
mon fils loyal et droit.
Comme tous les enfants du monde,
tu m’as offert plus de leçons
que je n’ai de conseils à te rendre.
Maintenant tu es grand,
Petit homme…
Alors voici de l’or,
le seul qui vaille son pesant d’or :
le seul qui fasse garder le nord !
Si tu aimes la (…)
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3 février 2010, par Xavier Zimbardo
Aimer est nécessaire...
Aimer Aimé Césaire...
Quatre ans s’écouleront après notre rencontre avant que tu ne meures... Je n’ai jamais voulu montrer ces photographies...
Quand nous les avons faites, ensemble, avec ton visage tellement vivant, avec ton âme toujours si grande et chaleureuse et accueillante, j’ai décidé que jamais elles ne seraient des images de charognard... Que jamais (…)
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2 mai 2011, par Xavier Zimbardo
" Nous ne sommes pas dans les mains du destin, mais nous n’avons pas non plus le destin dans nos mains. Nous sommes plutôt les mains du destin". Romain Panikkar
Open publication - Free publishing - More andrea vamos
« Et si la beauté pouvait sauver le monde ? » C’est le titre d’un site remarquable, inspiré d’une phrase célèbre du grand écrivain russe Dostoïevski. Sur la page d’accueil, (…)
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17 décembre 2004, par Xavier Zimbardo
Des silhouettes fantomatiques de bûcherons, ployés sous leurs fagots, surgissent et disparaissent dans la brume livide, le front ceint du mecapal, ce bandeau de cuir qui soulève des montagnes. De frêles bergères, emmitouflées jusqu’aux yeux dans des couvertures, poussant devant elles leurs brebis et leurs chiens, courent en silence parmi les roches déchiquetées. Des cavaliers pressés passent (…)
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3 avril 2006, par Xavier Zimbardo
Tous les hommes rêvent, mais pas de la même façon. Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux de leur esprit s’éveillent au jour pour découvrir que ce n’était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des hommes dangereux, ils peuvent jouer leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible. T.E Lawrence
Il était une fois un instituteur nommé Angelo Martin. La cité où il avait (…)
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2 mai 2010, par Xavier Zimbardo
"Haro Hara ! Haro Hara ! Seigneur, prends tout !" Le cri déferle, tel un furieux alléluia, porté par des milliers de voix. Prêtres graves drapés de blanc, roulements sans fin des tambours qui grondent dans la nuit de la forêt, danseurs bondissant à la lueur brûlante des torches, tordus sous le fouet d’une transe frénétique : le modeste village de Kataragama, au Sud-Est du Sri Lanka, accueille (…)
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3 septembre 2008, par Xavier Zimbardo
Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumière. Beaux yeux brûlés parachèvent le don. (René Char, Œuvres complètes, La Pléiade, p. 331)
Bébé PHOTSOC a deux ans. Il avait fait ses premiers pas au printemps, il revient avec ses premières dents à la fin de l’été, et déjà il pose plein de questions. A la même période, en Nouvelle-Angleterre, l’automne fait la fête dans la (…)
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14 septembre 2005, par Xavier Zimbardo
Visa pour l’image 2005, un Visa parfait. Jusqu’ici tout va bien ? Pas à la lecture de Photo spécial Visa. Les couleuvres y sont des langoustes. On connaît les exigences pesantes des marchands de voir leur réclame toujours mieux visible. C’est pourquoi elle envahit systématiquement la page de droite des magazines, ce qui conduit à de déroutants vis-à-vis avec la page de gauche sensée nous (…)
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24 décembre 2008, par Xavier Zimbardo
« Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques,
Vêtu de probité candide et de lin blanc (…) »
V. Hugo, « Booz endormi », La Légende des siècles
Dans le Figaro du 10 décembre : Le libéral Jean-Michel Fourgous a été sèchement repris quand il a proposé, après Bernard Accoyer, une « amnistie fiscale » pour rapatrier de l’étranger des capitaux. Résolument hostile à la suggestion de (…)