Chers lecteurs, nous vous devons une explication pour le retrait du corps principal de cet article.
[ ... ]
Il faut dire que c’est la première fois qu’un tel malentendu se présente.
[...]
mercredi 11 décembre 2013, par
[ Pour aller directement à l’article principal suivre la flèche ⇓ ]
RETOUR DE LA CULTURE
SUR SILENCE RADIO ALAOUITE
Sans précédent dans l’histoire moderne et post-moderne de la Presse des États-Unis d’Amérique, l’article d’un journaliste d’investigation de réputation internationale n’a pu être publié dans The Washington Post ni davantage dans The New Yorker, supports auxquels il avait coutume de réserver ses scoops offensifs durant sa longue carrière. Ce n’est pas davantage dans un autre journal des États-Unis — où pourtant plusieurs autres titres avaient crédité ses articles exceptionnels — mais hors de son pays, au Royaume Uni, dans la très reconnue revue littéraire London review of books, que finalement son article « Whose sarin ? » ("Le sarin de qui ?) put paraître le 8 décembre 2013. L’article est accessible en ligne. Sinon, on peut lire un compte-rendu dans The Huffington Post.
Ce journaliste multi primé et lauréat du Pulitzer en 1970, pour son reportage de 1969 sur le massacre de My Lai qui retourna l’opinion américaine contre la guerre du Viet Nam, journaliste d’investigation de la stratégie des services secrets dans la guerre d’Irak, qui révéla le dispositif de l’horreur israélo-américaine d’Abu Graïb, et auteur d’une histoire de la guerre de la terreur : que nous apprend-il ? Que le Président de son pays aurait été désinformé par ses services — du moins aurait-il reçu des renseignements triés sur le volet (expression utilisée à propos de cette affaire), — ressaisissant d’anciennes informations pour les actualiser en vue de bombarder la Syrie, à propos de l’attaque au gaz sarin du 21 août. Attaque qui aurait fait plus d’un millier de morts (ce qui n’est pas remis en cause par Hersh qui s’intéresse plutôt à la source du sarin). En réalité, toute interception secrète des communications entre Bachar al-Assad et son armée par la NSA était devenue impossible depuis le début de la guerre. Celui-ci n’a pas pu être écouté comme le diffusa la Presse, selon les messages gouvernementaux, pour justifier les bombardements étrangers contre « le régime du dictateur ». Et cela c’est un examen des documents fournis au Washington Post par Snowden qui le révèle. En outre, une investigation plus poussée de Hersh auprès de ses informateurs habituels, dans les milieux militaires et d’espionnage, lui apprit qu’al-Nustra savait faire du sarin, en grande quantité si désirée, sous la bienveillance du pouvoir Turc devenu pro-islamiste (c’est un point que Hersh a précisé dans ses réponses à Amy Goodman pour Democracy Now !), alors que la Turquie fait partie de l’OTAN. Parce que le sarin on ne le stocke pas, c’est un produit volatile, le sarin on le fabrique au moment de s’en servir. Mais si le fil de l’écoute était rompu, pour autant le Pentagone et l’armée israélienne gardaient valides des capteurs de l’activité sur tous les sites d’Assad pouvant produire du sarin. Or il n’y eut aucun mouvement préalable à l’attaque au sarin sur la Ghouta — alors qu’une activité avait pu être captée en 2012.
Le 10 décembre, le Washington Post publie tout de même quelques « détails » incontournables : Peaceful protest leader in Syria disappears ; Islamist rebels suspected of role / BEIRUT — One of the most prominent figures in the peaceful protest movement that swept Syria early in the country’s uprising was reported missing Tuesday from a rebel-controlled suburb of Damascus, prompting suspicions that she is among the scores of civilian activists and journalists who have been detained by Islamist extremists in recent months.
En attendant que la catastrophe destructrice involue, or étant pour ma part d’autant plus décomplexée de protester clairement, que j’ai déjà expliqué, dans la préface d’une de ces publications en série, en quoi la dictature n’est pas un régime alaouite mais avant tout un régime du parti Baas (pluri-communautaire) sur lequel Assad s’appuie — à croire que loin de discréditer le racisme viscéral sur lequel la violence de l’ingérence s’édifie en Syrie, cela rendrait les alaouites encore plus diaboliques, — voici la suite sur les alaouites [... ] . L. D.
– Citation [ ... ] : Des Alaouites 4. 16 décembre.
– Citation [ ... ] : Des Alaouites 3. 11 décembre.
– Citation [...] : Des Alaouites 2. 22 novembre.
– Citation [...] : Des Alaouites 1.- 11 novembre.
[ ... ]
Ndlr : La source du logo est l’intéressant site de philatélie La semeuse "25 centimes bleu". Pour mémoire des mandats que la Société des Nations donna à la France pour la Syrie (1920-1946) et le Liban (1922-1943), ainsi qu au Royaume-Uni pour la Palestine (1920-1947) et la Mésopotamie (1921-1932), sous couvert d’organiser ces régions vers leurs indépendances nationales respectives, après qu’elles aient été occupées par les Ottomans. Bien entendu, il ne figure pas ici au titre d’un regret ni d’une apologie quelconques de la réalisation coloniale de ces mandats, ni davantage du colonialisme en général.
On peut lire dans le site « La semeuse "25 centimes bleu" » :
Émission de janvier 1924
La création d’états différents (Syrie, Grand Liban) s’est manifesté par l’émission d’une nouvelle série de timbre, ne mentionnant plus que “Syrie”.* La surcharge est à plat, sur trois lignes en français à l’encre noire, par l’imprimerie des Pères Capucins à Beyrouth sur des feuilles de 150 timbres avec millésimes.
* " ne mentionnant plus que “Syrie” " par opposition à l’émission d’octobre 1923 mentionnant à la fois "Syrie Grand Liban" telle qu’elle est également présentée dans ce site dédié à la Semeuse.