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Jeudi 23 décembre 2010 – Tumulte silencieux, silence tumultueux. On m’a expédié pour une semaine à l’hôpital où l’on m’a administré, en doses plus fortes, les analgésiques que je prenais déjà. Occasion, toutefois, de constater le déclin accéléré, par faute de moyens, de cette institution. On y travaille au seuil de la pauvreté, on n’y est plus très loin de la misère. Avaler pilules, gélules, poudres et comprimés, je pouvais le faire au mas, j’ai insisté, on m’y a ramené. Au moins ai-je ici le ciel, les platanes, les oliviers et les cyprès. J’ai commencé par prendre une longue douche cinématographique avec l’anthologie Kurosawa que Françoise m’avait offerte. Par moments, il m’a semblé que ce Kurosawa était au cinéma ce que Rembrandt est à la peinture. Et Dostoïevski au roman. Oui, terriblement russe, ce Japonais !
Lundi 24 janvier 2011 – Je
Lundi 24 janvier 2011 – Dans un rêve singulier j’ai rencontré une énorme vache qui avait pour mission de déposer chaque jour une énorme bouse dans le champ de la vie. Comme je regrette le temps où la marche matinale dans la colline me débarrassait des grotesqueries de la nuit ! Raison de plus pour détester mon libre enfermement.
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Hubert Nyssen, bibliographie.
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