Où situer la ville
dans la marge ?
Où nommer les mots
dans la difficulté ?
Quel miroir sans tain
dessine l’être ?
Un soleil gris
dans la rue blanche
Dans nos gestes
décomposés
Retient peu de temps
notre exil
Les mots
refluent
de l’après
silence
Entrés dans le jardin
des ombres
en fantômes d’un monde
quasi perdu
Jouent
à l’entre-soi
Comme un
dernier regard
comme un
plan qui détaille
une bataille
tous nos regrets
sont charriés
dans les fleuves
impossibles