Edifia son plaisir
Branla sa fierté jusqu’à s’y noyer
Ecartela ce qu’elle a de plus chair
Seule face au cosmos
Un long râle finit en aria
La nuit tombant
Dissimula ses secrets
IL SEMBLE QU’ELLE S’EST FORMEE
Alors que le crépuscule se vautre
Lassé d’entre chien et loup
La nuit promet d’être longue
Et de remiser nos rêves et
Fourbir les mirages
Voici revenir le temps des cauchemars
Pour unique providence
Anéantis par tant de défaites accumulées
SERPENTINE
Bien que sommaire
Demeure mutine et irraisonnée
Ta respiration après l’amour
ON PARVIENT A LA VILLE AU GRE D’UNE ROUTE
Comminatoire mais indécise
Désoriente la moindre trajectoire
De ton sourire malicieusement sibyllin
Inutile de prédire la fin
QUELQUES ARCADES INVITENT AU SECRET QUAND
Le simple rayonnement de l’intime
Prisonnier d’une caresse morte en suspens
Une larme sèche au coin du blanc des yeux
Pour ne pas risquer de s’écouler
Elle tourne la tête et ne voit plus d’horizon
Mais un vide un leurre
Infamie des velléités
EXPLORENT SES INTIMITES
Des disgrâces
Au revers des fois en l’avenir
On recouvrait les insouciances passées
De ténèbres s’assombrissant
Nul ne savait plus
Si la terre était finalement plate
C’était laisser ouverte à tous vents
La maison des fous